L’OGC Nice s’est imposé contre l’AC Ajaccio pour le compte de la 23e journée de Ligue 1, ce vendredi (3-0).
Outsider déclaré de Ligue 1 dès l’été dernier, l’OGC Nice a mis du temps à trouver la bonne carburation. Mais il faudra bien compter sur la formation azuréenne pour cette seconde partie de saison. Elle a même l’avantage d’avancer masquée, sans pression, après six premiers mois chaotiques qui l’avaient plongée dans le ventre mou du classement. Depuis que Didier Digard a été propulsé sur le banc avec le costume de numéro 1 pour succéder à Lucien Favre, les Aiglons surfent sur une nouvelle vague. C’est une équipe plus cohérente, plus confiante et même surprenante si l’on se fie à ses derniers résultats – des victoires sur la pelouse de Lens (1-0) et Marseille (2-1).
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Cette progression fulgurante appelait une confirmation. Faire un coup sur la pelouse d’un favori est une chose. Assumer un statut de gros contre un promu en est une autre. C’était le menu du jour pour la bande à Digard, face à une équipe d’Ajaccio à la lutte pour le maintien et déterminée à jouer crânement sa chance dans le contexte d’un derby méditerranéen. L’entraîneur de Nice avait d’ailleurs alerté ses troupes : il n’y a pas de petites équipes.
Nice trouve l’ouverture d’entrée de jeu
L’entame de match est venue confirmer que Nice ne sous-estimerait pas son adversaire. Agressifs, généreux, les Aiglons ont vite mis le pied sur le ballon pour imposer leur jeu. Mais c’est sur un coup de pied arrêté qu’ils ont trouvé la faille. Suite à une combinaison sur corner, le capitaine Dante, monté aux avant-postes, s’est montré opportuniste pour inscrire un but de renard des surfaces d’une reprise de près (1-0, 3e). Une ouverture du score rapide qui a bien facilité la tâche des Aiglons.
Car l’idée de l’ACA était bien de réduire les espaces au maximum pour retarder l’échéance, installer le doute et exploiter la moindre faille sur des contres. Avec ce scénario, le plan A des Corses s’est écroulé. Et Nice a géré cet avantage assez sereinement, sans pour autant atteindre des sommets dans le jeu. Vaillant, le promu est tout de même parvenu à se créer quelques situations intéressantes, à l’image d’El Idrissy, dont le coup de casque a inquiété Schmeichel en fin de première période (43e). Sans conséquence pour des Niçois bien dans leurs crampons. Les locaux ont d’ailleurs scellé leur succès à vingt minutes de la fin, grâce à un joli tir de Brahimi, entré en jeu un peu plus tôt (2-0, 70e). Le milieu de terrain y a même été de son doublé en salant l’addition en fin de match (3-0, 90e). Septième, Nice capitalise et revient provisoirement à un petit point de Lille. Mission accomplie.
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