L’OGC Nice s’est contenté d’un score de parité sur la pelouse de Bâle, ce jeudi soir, en quart de finale aller de Ligue Europa Conference (2-2).
Au cœur d’une semaine où l’actualité dépasse largement le cadre du rectangle vert, Nice attisait tous les regards pour ce déplacement en Suisse.
L’affiche ne faisait pas grimper au rideau, mais ce déplacement à Bâle était une date importante dans la campagne du club azuréen. Parce qu’il reste l’ultime représentant du football français sur la scène européenne après les échecs, à divers échelles, de Paris, Marseille, Monaco, Nantes ou Rennes. Comme pour prouver, s’il le fallait, que la modeste Ligue Europa Conference reste une belle carotte, dans le désert du foot français.
Moffi signe le bijou de l’année !
Dans l’inconscient collectif, Bâle est une équipe majeure du championnat suisse, mais la réalité est bien différente. Englué en milieu de tableau, le sixième de sa ligue a perdu de sa superbe. Didier Digard avait d’ailleurs assumé le costume de favori du Gym dans ce rapport de force. Le déroulement du match ne lui a que partiellement donné raison. Longtemps sérieux, les Niçois auraient pu et dû ramener un succès en terres helvètes, mais ils ont été coupables d’un relâchement en seconde période.
Tout avait pourtant bien mal commencé avec un penalty obtenu par Ndoye et transformé par Amdouni avant la demi-heure de jeu (1-0, 26e). Au pied du mur, les Aiglons se sont révoltés. Et de quelle manière ! Un homme a allumé la lumière pour les remettre sur les bons rails en deux temps, trois mouvements : Terem Moffi. L’ancien Lorientais, arrivé lors du dernier mercato hivernal, a égalisé d’une frappe victorieuse du gauche (1-1, 38e) avant de signer le but de la soirée – et l’un des bijoux de l’année – pour donner l’avantage aux siens d’un sublime retourné acrobatique (1-2, 45e+1).
Reste qu’après avoir fait le plus difficile, les hommes de Digard ont donc relâché la pression. Les Suisses n’en demandaient pas tant. Schmeichel a retardé l’échéance sur plusieurs opportunités chaudes devant Diouf puis Ndoye (55e, 66e), mais le portier danois a dû s’incliner sur le coup de casque à bout portant d’Amdouni, trop libre (2-2, 71e). Le score n’a plus évolué malgré une fin de match ouverte et agréable, où les deux formations ont eu leurs munitions. Tout se jouera à l’Allianz Riviera dans une semaine.
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