Nice a dû se contenter d’un score nul et vierge sur la pelouse de Montpellier, ce vendredi, en ouverture de la 12e journée de Ligue 1 (0-0).
Le football est bien le sport de tous les paradoxes. Depuis le rachat d’Ineos en 2019, l’OGC Nice était appelé à entrer dans une autre dimension, mais le club azuréen a toujours nagé en eaux troubles, saison après saison. Et c’est finalement lors de cette campagne 2023-24, où on l’attend le moins, que le Gym déjoue tous les pronostics pour truster les sommets de la Ligue 1.
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Sous la tutelle de Francesco Farioli, Nice affiche une solidité remarquable qui en fait la meilleure défense de Ligue 1 – et une références des cinq grands championnats européens. Autre paradoxe, si l’on considère que le jeune technicien italien est réputé pour ses préceptes de jeu offensifs. Reste que dans le long marathon d’une saison, annihiler les forces des gros est une chose, imposer son jeu en est une autre. C’est cette seconde partie du plan de Farioli qui devait s’appliquer à partir de ce vendredi, sur la pelouse de Montpellier, contre un adversaire à la portée des Aiglons sur le papier.
Nice rate le coche
Et à ce petit jeu-là, les Niçois n’ont pas réussi à avoir le dernier mot. En proposant un bloc bas pour bien quadriller le terrain et miser sur des attaques rapides, la formation de Michel Der Zakarian a réussi son plan. Cela s’est soldé par une rencontre disputé, mais soporifique en termes d’occasions. La plus grosse opportunité a été à l’actif de Moffi, sans réussite, juste avant la mi-temps (42e). Sanson a bien eu quelques situations en fin de match, sans plus de succès. Une petite déception pour Nice, qui pourrait laisser son fauteuil de leader au Paris Saint-Germain, en cas de succès du champion en titre à Reims, ce samedi.
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