Christophe Galtier, l’entraineur du PSG, a été interrogé dimanche soir sur le changement dans la hiérarchie des tireurs de pénaltys. Il assure n’y être pour rien.
Il y a deux semaines, Christophe Galtier, l’entraineur du PSG, s’était montré clair au sujet de l’ordre des tireurs de pénaltys au sein de son équipe. Kylian Mbappé était son choix numéro un, et Neymar le suppléant. Pourtant, au premier pénalty sifflé suivant cette déclaration, c’est bien le Brésilien qui s’est chargé de la sentence. Comment ça se fait ?
« Ney » s’est en effet présenté devant le point blanc dans la surface, dimanche soir lors du match face à Monaco (1-1). S’emparant du cuir sans aucun échange avec son coéquipier, il s’est chargé d’égaliser en faveur des siens et assurer le point du nul.
🎙 Christophe Galtier sur le penalty : « La hiérarchie était Kylian en 1, Neymar en 2. Ney a pris la décision de tirer le pénalty après avoir discuté avec Mbappé ! C’est comme ça que ça doit se passer ! « #PSGASM #Ligue1UberEats #PrimeVideoLigue1 pic.twitter.com/RAC2Gh0mE5
— Prime Video Sport France (@PVSportFR) August 28, 2022
Galtier tire son chapeau à ses deux joueurs
Au coup de sifflet final, au micro d’Amazon Prime, l’entraineur parisien a expliqué ce qui s’était passé : « La hiérarchie des pénaltys ? Non, je n’ai pas changé. Kylian était le tireur numéro 1, et Neymar le numéro 2. Mais j’ai vu qu’ils ont échangé (leurs rôles). Et Kylian est allé féliciter avec grand plaisir. C’est comme ça que ça doit se passer. Ce sont des grands joueurs, à eux de sentir ce qu’il en est. L’important c’est que Ney a marqué et Kylian l’a félicité ».
En bonne intelligence, les deux stars parisiennes ont donc pu s’entendre et c’est toute l’équipe qui en a profité. Une séquence qui a de quoi mettre définitivement fin au débat concernant le pénaltygate. C’est ce qu’a notamment espéré Thierry Henry, qui commentait le match pour Amazon Prime. « A l’arrivée, on est en train de parler pour rien. Ils ont marqué, et il n’y a pas d’embrouille », a indiqué l’ancien buteur tricolore.