Samir Nasri a dû voir de vieux démons ressurgir en lisant la presse française mardi matin.
Depuis qu’il a raccroché les crampons, Samir Nasri, l’ancien enfant terrible du football français, s’est rapproché des médias. Il est devenu bon client et les conflits du passé ont été mis aux oubliettes. Du moins, c’est ce que l’on croyait. Car un édito publié mardi dans L’Équipe suggère que la hache de guerre n’est pas encore complètement enterrée.
Le retour du bâton pour Nasri
Vincent Duluc, la « plume » du célèbre quotidien français, a adressé un tacle les deux pieds décollés à l’ancien marseillais, tout en prenant le soin de ne pas le nommer. « Est-ce que Messi peut être assez français pour marquer un but dans une soirée pareille et se tourner vers la tribune de presse en tirant sa langue ou en mettant l’index sur ses lèvres parce qu’il a eu la note 3 dans le journal ? », a-t-il écrit.
Le journaliste a fait référence à la réaction qu’a eue Nasri à l’Euro 2012 après son but marqué contre l’Angleterre en phase de poules. Après avoir scoré, il s’est dirigé vers la tribune de presse et a mis un doigt sur la bouche, enjoignant ses contempteurs à ravaler leurs paroles. Une attitude qui lui a valu beaucoup de critiques après le tournoi, au même titre que l’accrochage qu’il a eu avec un représentant de l’AFP en zone mixte suite à l’élimination contre l’Espagne.
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