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Naples régale encore !

Large vainqueur de Francfort (3-0), le Napoli a confirmé son statut d’outsider crédible dans cette Ligue des Champions.

Le ciel est bleu, ces derniers mois, et tout là-haut, le défunt Diego doit certainement avoir les yeux qui brillent. Après le sacre mondial de son Albiceleste, une autre équipe azzurra chère à son cœur renverse tout sur son passage. Et à la voir empiler les victoires comme des perles, on se demande franchement où elle s’arrêtera. Car ce Napoli a tout pour lui : une force collective exceptionnelle, des circuits huilés, un coach chevronné et des individualités inspirées.

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Souveraine en Italie et promis à un titre de Serie A qu’elle n’avait pas soulevée depuis l’ère Maradona il y a presque trois décennies, l’équipe de Luciano Spalletti s’impose aussi comme une sensation à l’échelle européenne. Elle a éclaté tout le monde lors du premier tour – les spectateurs comme ses adversaires. Et elle confirme ses promesses à des altitudes plus élevées, à l’aube du printemps, bien que l’on ne puisse pas classer l’Eintracht Francfort comme une cylindrée de première catégorie.

Naples a récité ses gammes !

Il n’y avait pas vraiment de suspense, ce mercredi, pour le deuxième round. Le premier avait été une démonstration de force, sous l’impulsion de la doublette Kvaratskhelia-Osimhen – la meilleure d’Europe cette saison, assurément. Dans ces conditions, le Napoli s’est contenté de réciter ses gammes, simplement. Le leader de Serie A a passé une soirée sereine, imposant sa loi avec panache et assurance. Et si l’ancien parisien Kevin Trapp n’avait pas sorti le grand jeu à plusieurs reprises pour retarder l’échéance (16e, 19e, 43e), l’addition aurait été très lourde.

Il a en effet fallu patienter jusqu’aux arrêts de jeu de la première période pour voir Naples passer devant. L’inévitable Osimhen, attaquant le plus performant au monde cette saison avec Mbappé, Haaland et Rashford, a encore fait parler la poudre en débloquant la situation d’une tête imparable (1-0, 45e+2). Sur une action comparable au retour des vestiaires, l’ancien Lillois a remis le couvert, toujours grâce à son sens du placement, cette fois-ci en exploitant un centre de Di Lorenzo pour le but du 2-0 (53e).

Il n’y avait pas de match. Et Naples a bonifié son temps fort pour clore définitivement son festival. Peu après l’heure de jeu, Zielinski a obtenu un penalty qu’il s’est chargé de transformer avec autorité (3-0, 63e). La dernière demi-heure s’apparentait à une formalité pour les Napolitains, qui se sont contenter de gérer avec le degré de confiance d’un grand d’Europe. On ne leur reprochera pas, au vu du caviar qu’ils nous offrent. Cette équipe a de faux airs d’Ajax Amsterdam, lorsque la bande de jeunes loups néerlandais avait insufflé un vent de fraîcheur sur l’Europe en 2019. La destinée du Napoli sera peut-être plus glorieuse, qui sait.


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