Le FC Nantes a obtenu un score de parité face à la Juventus, ce jeudi soir, en seizièmes de finale aller de Ligue Europa (1-1).
Une affiche de rêve, comme un éveil à quelques glorieux souvenirs dans le grand livre du FC Nantes. En retrouvant la Juve ce jeudi soir, au stade des seizièmes de finale de la Ligue Europa, les Canaris mesuraient un peu plus le bonheur absolu d’un sacre en Coupe de France. Même contre cette Vieille Dame qui fait son âge, même contre cette Juve plombée par ses affaires extra-sportives et un bilan alarmant, Nantes a vite mesuré l’écart qui le séparait d’une telle institution. La bande à Kombouaré a souffert. Parfois dans d’importantes proportions. Mais elle s’est appuyée sur les vertus qui l’ont amenée ici : solidarité, générosité et efficacité.
Nantes et Lafont héroïques !
Il n’a pas fallu attendre longtemps pour voir les Nantais plonger dans le grand bain. La Juve a démarré pied au plancher. Après une première alerte de Di Maria (2e), c’est le géant Vlahovic qui débloqué la situation d’entrée de jeu sur une action initiée par l’ancien Parisien et relayée par le talentueux Chiesa (1-0, 11e). Globalement, les vieilles connaissances de Ligue 1 ont causé bien des tourments aux Nantais. Di Maria, encore (28e), ou Paredes (45e+2) ont tour à tour buté sur Lafont.
Menés à malmenés, les Canaris auraient pu craquer. Mais ils se sont accrochés aux petites branches qui restaient. Et sur leur seule opportunité digne de ce nom, ils sont parvenus à refaire surface. Sans surprise, c’est l’inévitable Blas, meilleur joueur de cette équipe, qui a permis à Nantes d’arracher une égalisation inopinée en finissant avec sang-froid un contre parfaitement mené (1-1, 60e). Il restait une demi-heure à tenir. La Juve a multiplié les vagues. Et avec un zeste de chance, elle aurait pu et dû s’imposer, mais Lafont, impressionnant jusqu’alors, a été sauvé à deux reprises par sa barre transversale, face à Chiesa (62e) puis Di Maria (66e). Jusqu’au bout, les Canaris ont résisté. Ce match nul leur permet d’envisager un exploit au retour. La Beaujoire n’a pas fini de vibrer.
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