Nommé dans l’urgence pour remplacer Antoine Kombouaré au printemps dernier, Pierre Aristouy a permis au FC Nantes d’arracher son maintien en Ligue 1 au terme de la 38e et ultime journée, avec un succès contre Angers (1-0) qui a propulsé Nantes devant son concurrent Auxerre.
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De l’eau a coulé sous les ponts, depuis, et Aristouy serait désormais fragilisé… au bout de deux journées. Si Nantes a subi deux revers contre Toulouse (1-2) puis Lille (0-2), le jeune technicien n’a pas caché son incompréhension. « Ça n’a pas trop de sens, a-t-il tonné en conférence de presse. Que sur la durée on soit sanctionné par des résultats, ça fait partie du métier, qu’on ait la sensation d’être fragilisé dès la première journée, de façon avérée ou pas… Je n’en sais toujours rien, en interne on ne m’a rien dit. Ça doit certainement faire partie du milieu. »
Aristouy : « Pourquoi cette atmosphère s’est installée ? »
« Je n’en sais pas plus que vous, a continué l’entraîneur de Nantes. La seule chose que je peux dire de mes dirigeants, c’est qu’ils sont venus me chercher le 4 mai pour essayer de trouver une solution pour l’équipe professionnelle du FC Nantes. J’avais quatre semaines pour le faire, grâce à l’aide de mes joueurs on y est arrivé, Ces mêmes dirigeants ont renouvelé leur confiance au début de ce nouvel exercice et j’ai été sensible à leur confiance. Pourquoi cette atmosphère s’est installée depuis, je ne suis en aucun cas en mesure de pouvoir vous le dire. La seule chose que je sais, c’est la confiance accordée le 4 mai et accordée mi-juin pour le renouvellement de contrat. » Dans ce contexte pesant, le match contre Monaco programmé ce vendredi soir (21 heures) ressemble à une échéance capitale.
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