Avec la signature de Mykhailo Mudryk en provenance du Shakhtar Donetsk, les dépenses de Chelsea ont dépassé la barre des 470 millions d’euros depuis que Todd Boehly est devenu propriétaire en mai dernier. Les Blues sont-ils en infraction avec le fair-play financier ? La semaine dernière, Chelsea a conclu un accord avec le Shakhtar pour Mudryk. Le club paiera 70 millions d’euros d’avance, auxquels s’ajouteront 30 millions d’euros supplémentaires.
Plus Harry Potter que Graham Potter
Il s’agit de la cinquième arrivée d’une fenêtre de transfert hivernale encore ouverte, après Joao Felix, Benoit Badiashile, Andrey Santos et David Datro Fofana, qui ont été acquis pour un total de 73,5 millions d’euros – dont 11 millions d’euros de prêt à l’Atletico Madrid pour Felix. Si l’on ajoute à cela la folie de l’été dernier qui a vu, entre autres, Marc Cucurella devenir l’arrière gauche le plus cher de tous les temps, cela fait une somme d’argent vertigineuse, et certains ont commencé à se demander si Boehly et Chelsea ont joué dans les règles.
Selon la décision de l’UEFA, un club peut dépenser jusqu’à 5 millions d’euros de plus que ce qu’il gagne sur une période de trois ans. Les clubs peuvent ainsi dépasser ce niveau jusqu’à 30 millions d’euros si le coût est couvert par le propriétaire. En juin, les pertes autorisées sur une période de trois ans ont été modifiées pour atteindre 60 millions d’euros. Les clubs ont également reçu trois ans pour mettre en œuvre ces changements.
Chelsea a peut-être subi une perte nette sur les transferts depuis que Boehly a pris les rênes du club – moins de 60 millions d’euros ont été récupérés, le retour de Timo Werner au RB Leipzig pour 20 millions d’euros étant le plus gros score de cette mesure – mais cela ne donne pas une image complète de la situation. Alors, plus Harry Potter que Graham Potter ? Attention, les tours de passe-passe peuvent se payer très cher…
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