Le choc de cette 7e journée de Ligue 1 a tourné à l’avantage de l’AS Monaco, qui a dominé l’OL au terme d’une rencontre animée jusqu’au bout (2-1).
Placés dans la catégories des grosses cylindrées derrière le PSG, Monaco et Lyon soufflent le chaud et le froid depuis le début de saison. Engagé dans ses joutes européennes, le club de la Principauté a été capable du meilleur comme du pire, en accrochant Paris au Parc des Princes tout en se prenant les pieds dans le tapis contre des formations d’apparence plus abordables. Le refrain est presque identique pour l’OL, à la différence près que l’équipe de Peter Bosz a attendu cette semaine pour être sanctionné de ses trous d’air dans le jeu.
Quel visage allaient offrir ces deux écuries pour ce grand classique du championnat de France ? C’est à ce niveau que se situait la clé de ce choc historiquement électrique. Privé de Volland, Philippe Clement s’était encore appuyé sur une animation en 3-4-3 mais avec une surprise de taille : pas de Ben Yedder titulaire. Bien que piqués par Peter Bosz cette semaine, les cadres lyonnais étaient bien présents au coup d ‘envoi.
L’ASM plus réaliste
Ce rapport de force a longtemps été disputé, ouvert et agréable. Le premier acte aurait pu basculer de chaque côté. Il n’a manqué qu’une once de réalisme offensif, à Lacazette (10e, 21e) ou Tetê pour l’OL (42e) – ou à Embolo (16e), Diatta (33e) et Golovine côté monégasque (43e). Peut-être a-t-il manqué un zeste de chance, aussi, le remuant Diatta voyant sa tentative s’écraser sur le poteau (15e). Bref, tout ce beau monde se reniflait à distance sans aucun calcul, avec une volonté de faire mal sur chaque action construite.
Tout s’est finalement joué à l’efficacité dans les deux zones de vérité. Et à ce petit jeu-là, ce les Monégasques qui ont le dernier mot. Le club de la Principauté a passé la vitesse supérieure avec un temps fort qu’il a su fructifier dès le retour des vestiaires. Et le plus regrettable pour les Lyonnais, c’est que cette différence s’est faite sur coups de pied arrêté, avec la précision du pied de Caio Henrique. Le latéral a d’abord botté un corner parfait sur la tête de Badiashile (1-0, 56e), avant de remettre le couvert, cette fois-ci sur coup-franc, pour l’autre tour de contrôle de la défense monégasque, Maripan (2-0, 63e).
L’OL, qui avait pris un coup sur la tête, a encore haussé le ton dans une dernière demi-heure asphyxiante. Les Gones ont réduit l’écart par Toko-Ekambi, qui a profité d’une bonne entrée de Cherki, auteur d’un centre millimétré après un petit numéro (2-1, 85e). Mais cela n’a pas suffi. Malgré de multiples assauts sur le but monégasque, le score n’a plus évolué. Cette semaine à deux défaites est un vrai coup d’arrêt pour Lyon, qui reste cinquième mais voit revenir sur adversaire du soir dans son rétroviseur, en attendant de se frotter à ce qui se fait de mieux, dimanche prochain, contre le grand PSG.
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