Lionel Messi a donné sa première interview depuis qu’il a remporté la Coupe du monde et a admis qu’il n’était peut-être pas tout à fait le modèle qu’il voulait être pendant le quart de finale de l’Argentine contre les Pays-Bas.
Le premier moment de controverse avec Messi a eu lieu après son deuxième but, lorsqu’il s’est bouché les oreilles et a regardé le sélectionneur néerlandais Louis van Gaal d’un air de défi. C’était une référence à « Topo Gigio », une souris de dessin animé qui a donné son surnom à Juan Roman Riquelme.
Messi étale ses regrets
Riquelme et van Gaal ne s’entendaient pas du tout lorsqu’ils étaient à Barcelone, le premier ayant été poussé vers la sortie par le second. Dans une interview publiée par MD, Messi a admis que ce n’était pas son meilleur moment. « La vérité est que non (je ne l’ai pas préparé). Je ne l’ai pas aimé. C’est sorti sur le moment et oui, je savais ce qui avait été dit avant le match, ce qu’il avait dit. Certains de mes coéquipiers m’ont dit « tu as vu ce qu’il a dit », exprès. Nous avons gagné 2-0 et sur le moment, je n’ai pas aimé ce que j’ai fait, ce qui s’est passé plus tard avec le « va-t’en, idiot » [anda pa’ ‘lla bobo]. Ce sont des moments de grande tension, beaucoup d’anxiété, tout se passe très vite et vous n’avez pas le temps de penser à quoi que ce soit. En fait, rien n’était prévu, c’est arrivé comme ça et comme je l’ai dit, ce n’est pas une image que j’aime donner. »
Le moment « Que Miras Bobo » [Qu’est-ce que tu regardes, Bobo] est devenu célèbre dans le monde entier. En zone mixte, Messi a aperçu l’attaquant néerlandais Wout Weghorst et lui a dit en termes très clairs de continuer à avancer. Il est également revenu sur ce moment. « Tout ce qui est sorti était naturel, il s’était passé beaucoup de choses sur le terrain avec ce joueur, dans la réalité et quelques autres. Au moment de la tension, de la friction, des confrontations, quand le match va comme ça, les échanges avec l’arbitre aussi. J’étais dans la zone mixte et le match venait de se terminer. Et bien, je sais qu’il y a toutes sortes de choses maintenant ».
Beaucoup ont trouvé les pitreries de l’Argentine et de Messi décourageantes, ainsi qu’antisportives. Messi a raison de dire que cela ne lui ressemble pas, lui qui est normalement un joueur raisonnablement posé sur le terrain. D’autres ont apprécié la version viscérale du vétéran et il ne fait aucun doute que la plupart des Argentins faisaient partie de cette interprétation.
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