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Face aux championnes d’Europe, les Bleues
ont frappé fort d’entrée. Une victoire fondatrice, malgré une fin
de match plus tendue que prévue.
Il fallait répondre présent, elles ont imposé leur loi. Pour
leur entrée dans l’Euro féminin, les Bleues ont dompté l’Angleterre
(2-1) avec brio, autorité et maîtrise. Cette victoire face aux
championnes d’Europe en titre propulse la France dans une dynamique
idéale, portée par l’audace tactique de Laurent Bonadei. En
écartant Wendie Renard et Eugénie Le Sommer, et en devant composer
sans Griedge Mbock, le sélectionneur a pris des risques. Mais les
faits lui donnent raison.
Katoto-Baltimore : la double lame tricolore
La France a souffert en début de match. Un but anglais a même
été refusé pour un hors-jeu de Russo à la 16e. Mais cette alerte a
sonné le réveil des Bleues. D’abord par Katoto, qui convertit une
action collective initiée par Cascarino. Puis par Baltimore,
étincelante, qui efface deux adversaires avant de loger une frappe
limpide au fond des filets. En trois minutes, les Tricolores ont
assommé l’Angleterre.
Après le break, les Françaises ont continué de dominer sans trop
forcer. Almeida puis Geyoro ont frôlé le 3-0. La défense a tenu
bon, Sombath notamment, impeccable pour sa première à ce niveau.
L’Angleterre, réduite à un seul tir cadré jusqu’à la 85e minute,
semblait résignée. Jusqu’à cette frappe de Walsh, venue relancer un
suspense oublié.
Cascarino-Baltimore, duo gagnant pour lancer les Bleues
Une fin tendue, mais une victoire méritée
Ce but concédé à la 87e, sur un corner mal repoussé, n’a pas
suffi à gâcher la fête. La France a resserré les lignes et sécurisé
son succès. Une victoire fondatrice qui propulse les Bleues à la
seconde place de leur groupe derrière les Pays-Bas. Avec de telles
promesses, toutes les ambitions redeviennent permises.
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