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Il y a des clubs qui recrutent
pour aujourd’hui. Et puis il y a Manchester City, qui recrute aussi
pour demain… voire pour après-demain. Déjà riche d’une ligne
offensive pléthorique, le champion d’Angleterre a encore décidé de
miser sur la jeunesse en attirant un nouveau diamant brut. Et pas
n’importe lequel.
Caelan-Kole Cadamarteri,
attaquant de 15 ans,
a signé en faveur de City cette semaine en provenance de Sheffield
Wednesday. Montant de l’opération : environ 1,5 million
d’euros. Le jeune espoir, fils de l’ancien attaquant d’Everton
Danny Cadamarteri, a inscrit 24 buts avec les U18 de son club cette
saison. À Manchester, il viendra s’ajouter à une pépinière déjà
bien garnie, dans un secteur offensif où pas moins de dix éléments
se battent pour une place en équipe première.
Ce transfert, s’il confirme la
politique d’anticipation des Citizens, est aussi symptomatique
d’une autre réalité : l’obsession du club à verrouiller les
meilleurs jeunes du pays avant qu’ils ne partent ailleurs. À 15
ans, Cadamarteri était déjà surveillé par plusieurs formations de
Premier League, et son explosion semblait inévitable. En le signant
si tôt, Manchester City s’assure une exclusivité stratégique, tout
en réduisant le risque de voir un rival en profiter.
À seulement 15 ans, il
rejoint l’armada offensive de City
Du côté de Sheffield
Wednesday, en revanche, ce départ ne soulève guère d’enthousiasme.
Le club traverse une crise financière majeure. Les salaires de mai
n’ont pas été entièrement versés et l’entité est actuellement
frappée par un embargo sur le marché des transferts. Même la somme
encaissée ne servira pas directement à renflouer les caisses :
l’EFL veillera d’abord à rembourser les dettes prioritaires avant
de relâcher les fonds.
À Manchester, ce deal est
perçu comme un petit pari sur l’avenir. Mais dans un club où la
concurrence est féroce à tous les étages, même les génies précoces
doivent s’armer de patience. Cadamarteri, lui, vient d’entrer dans
un monde où le talent ne suffit plus.
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