L’avant-match de cette seconde manche entre l’Atlético de Madrid et Manchester City a été marqué par les piques des deux entraîneurs par médias interposés.
D’ordinaire si policé, Pep Guardiola a dérogé à ses habitudes après le match aller contre l’Altético, il y a une semaine. Pour expliquer le faible nombre d’occasions créées par son équipe, le Catalan s’est un peu lâché en pointant du doigt, à sa manière, l’approche extrêmement minimaliste des Colchoneros. « Dans la préhistoire, aujourd’hui et dans cent mille ans c’est très difficile d’attaquer un 5-5, il n’y a pas espaces ». Il n’en a pas fallu davantage pour que Diego Simeone sorte de ses gongs.
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Simeone pointe du doigt « le mépris » de Guardiola
Toujours aussi volcanique, Simeone a tenu des propos cinglants en conférence de presse. « Depuis que j’ai commencé à entraîner, en 2005-2006 et jusqu’à aujourd’hui, je n’ai jamais déprécié un confrère. Je me mets toujours à sa place et je comprends qu’il existe différentes manières de s’exprimer sur un terrain, de répondre à ce qu’exige un match. Quand on méprise un collègue, je n’approuve pas. »
« S’il (Diego Simeone) avait gagné ici, il n’aurait pas été critiqué, les managers ne sont critiqués que lorsqu’ils perdent, a rétorqué Guardiola, visiblement soucieux de noyer le poisson. Il a donné à l’Atletico une décennie de succès, il n’a pas mal fait les choses. Nous recevons des éloges quand nous gagnons, quand nous perdons, c’est terrible. Je pense que ma réponse était claire… ». Le ton est donné.
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