L’Olympique Lyonnais a concédé un match nul et vierge contre Le Havre, ce dimanche, pour le compte de la 5e journée de Ligue 1 (0-0).
C’est dans une atmosphère électrique que l’OL se replongeait dans le pain quotidien de la Ligue 1, ce dimanche soir. Après un début de saison catastrophique qui l’a plongé dans les bas-fonds du classement, le club rhodanien, dix-huitième et lanterne rouge au coup d’envoi, n’avait plus le choix. Un succès contre Le Havre était obligatoire pour stopper cette spirale négative et amorcer une série à l’aube d’une nouvelle ère incarnée par Fabio Grosso.
En attendant la grande première de l’Italien sur le banc lyonnais, c’est un trio composé de Jean-François Vulliez, ancien directeur de l’académie adjoint de Blanc, et des ex-joueurs Sonny Anderson et Jérémie Brechet, qui dirigeait les Gones pour cette rencontre clôturant la 5e journée de Ligue 1. Un rapport de force qui avait tout du match piège, puisque le promu normand, décomplexé, a affiché beaucoup de qualités depuis le lever de rideau.
L’OL encore convalescent
Pour franchir cet obstacle, les Gones avaient bien besoin du retour de leur guide Alexandre Lacazette. Le capitaine faisait son grand retour après avoir purgé ses matchs de suspension. Le buteur était épaulé par le classieux Cherki et l’explosif Nuamah aux avant-postes.
La configuration tactique de ce match était attendue : l’OL a eu le ballon contre une formation havraise prête à exploser en contre dès la récupération. Encore fallait-il en faire bon usage. Les Lyonnais n’y sont pas parvenus, une fois de plus. En panne de réalisme dans les deux zones de vérité, peu compacts à la perte, les Gones n’ont pas mis les ingrédients nécessaires pour éviter un nouveau faux-pas. Cherki a encore fait passer quelques frissons dans la défense havraise, comme à son habitude, mais il a manqué de promptitude dans le dernier geste (25e, 82e). Nuamah, percutant, n’a pas été plus heureux sur une grosse opportunité (54e).
Les Havrais auraient pu en profiter pour doucher le Groupama Stadium et faire le coup parfait, mais ils ont eu aussi raté le coche sur leurs attaques rapides, à l’image de Grandsir, qui a raté l’immanquable sur un caviar de Casimir (68e). Le score n’a pas évolué. Lyon n’y arrive pas. Fabio Grosso a pu constater qu’il avait du pain sur la planche.
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