L’Olympique Lyonnais et l’OGC Nice se sont quittés sur un score de parité, ce vendredi, pour le compte de la 15e journée de Ligue 1 (1-1).
Il ne fait pas s’y tromper : c’est bien un duel d’outsiders qui opposait Lyon et Nice en ouverture de cette 15e journée de Ligue 1. Parce que l’OL ne truste plus vraiment le sommet du championnat depuis un moment. Et parce que le retard à l’allumage des Aiglons ne leur a pas permis, jusqu’alors, d’assouvir leurs ambitions. La photographie du classement était d’ailleurs là pour le rappeler : ces deux-là nagent dans les mêmes eaux cette saison – à savoir dans le ventre mou. Et c’est bien Laurent Blanc et sa bande qui avaient le plus à perdre ce vendredi puisqu’une victoire niçoise permettait aux Aiglons de passer devant leur hôte du soir.
Si Laurent Blanc est privé de certains éléments (Pollersbeck, Boateng ou encore Reine-Adelaïde), l’entraîneur de l’OL avait légèrement remodelé son animation, conséquence, peut-être, des prestations décevantes dans le contenu, contre l’OM (0-1) mais aussi face à Lille où le résultat semblait flatteur (1-0). Placé en homme fort de son dispositif, Houssem Aouar enchaînait. Le Brésilien Tetê était aligné sur le flanc droit tandis que Toko-Ekambi était lancé aux côtés de Lacazette. La paire Thiago Mendes – Caqueret enchaînait au milieu devant une charnière centrale Lukeba-Diomandé, avec Gusto et Tagliafico sur les côtés.
En face, Lucien Favre misait encore sur son 4-4-2. En l’absence de Delort, le tandem Pépé-Laborde enchaînait sur le front de l’attaque, épaulé par Diop et Boudaoui sur les côtés, tandis queRamsey était aligné aux côtés de Lemina dans l’entrejeu. Derrière, les hommes forts du Gym étaient bien présents avec la défense centrale Todibo-Danté, Atal et Bard sur les flancs.
La griffe de Laurent Blanc se ressent au moins dans la volonté de tenir le ballon, mais ses hommes ont encore de nombreux lacunes dans son utilisation. Cette équipe manque à la fois de créativité et d’intensité. Sa dimension athlétique sera l’une des clés pour la suite. En attendant, elle a encore peiné à assumer ses ambitions de jeu, tout en s’exposant aux attaques rapides des Niçois à la perte.
L’OL en manque d’idée
Le premier acte a bien résumé cette configuration, avec des opportunités plus franches pour les visiteurs, dangereux dans l’attaque de la profondeur. Après une première alerte de Pépé, dont le but a été refusé pour une position de hors-jeu (26e), Nice a trouvé la faille sur penalty, suite à une main de Tagliafico sanctionnée par la VAR après d’interminables minutes d’attente. Pépé n’a cette fois-ci pas laissé sa chance pour doucher le Groupama Stadium (0-1, 38e).
Il fallait bien une image pour redonner un peu de baume au coeur au peuple lyonnais. Alors l’enfant de la maison, devenu fierté de l’institution, s’est occupé de tout. C’est à la mi-temps que la scène la plus marquante de ce match a eu lieu, lorsque Karim Benzema a défilé avec son Ballon d’Or à la main sous les yeux d’un public encore amouraché par son champion. Et pour que la fête soit réussie, il fallait une réaction des Gones sur le rectangle vert. Elle est intervenue au retour des vestiaires. Sans survoler les débats, les hommes de Laurent Blanc ont réagi à l’orgueil. Tagliafico a été proche de se rattraper mais sa tentative a échoué sur le poteau (65e).
Lacazette sauve les meubles
Alors au bout de cette soirée où la formation lyonnaise était à l’honneur, c’est un autre buteur maison, Alexandre Lacazette, qui a permis à l’OL d’arracher un point en obtenant un penalty sur un une-deux avec Cherki à deux minutes de la fin, avant de le transformer sans sourciller (1-1, 88e).
Au pied du mur, l’OL ne parvient pas à se relancer et aborde cette trêve internationale avec un vaste chantier. Laurent Blanc pourra entrer dans le vif du sujet. Une nouvelle saison commencera en décembre.
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