L’UNFP a mis en garde le Paris Saint-Germain concernant sa gestion de Kylian Mbappé, écarté du groupe parisien pour le stage au Japon.
Désormais en conflit ouvert avec la direction du Paris Saint-Germain, Kylian Mbappé n’a pas été retenu pour prendre part à la tournée de pré-saison au Japon. Mais alors que l’international tricolore n’envisage pas de revoir sa position qui est d’aller au terme de son contrat avec le PSG courant jusqu’en juin 2024, le club de la capitale s’est montré résolument ferme à ce sujet :« Kylian Mbappé devra prolonger à Paris, sinon il sera vendu cet été ». Au risque de passer la saison sur le banc.
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Une situation qui a fait réagir le président de l’UNFP, Philippe Piat, sur les ondes de RMC. “C’est une guerre d’usure, a-t-il annoncé. La situation réglementaire permet au club de faire avec son effectif tel qu’il le veut. Après le 1er septembre, il faut que les choses reviennent. C’est une coïncidence que le mercato s’arrête au 1er septembre. Ça permet au club de gérer son effectif jusqu’à un moment donné. Après cela, il ne peut pas faire comme il veut. Avec un effectif souvent pléthorique, il faut arriver à sortir une osmose entre les joueurs qui doivent jouer. Ça permet aux clubs d’avoir les capacités de s’organiser avec l’entraîneur.”
Et le patron du syndicat des footballeurs professionnels a également rappelé à l’ordre le champion de France concernant la mise à l’écart du groupe parisien dont fait actuellement l’objet le Bondynois. “Si les deux parties ne se sont pas mises d’accord sur une sortie de crise, on sera obligé de demander le respect des textes. Le respect des textes, c’est de permettre à Mbappé de s’entraîner normalement, probablement d’obliger le club à le faire jouer car sinon, ce serait un harcèlement. Cela deviendrait illégal sur le plan du droit du travail. Quand il s’agit d’un joueur pas très connu, on peut faire croire qu’il n’est pas en forme. En ce qui concerne le meilleur joueur du monde, ce n’est pas possible de laisser croire que ce n’est pas pour des raisons de sanction. Le texte auquel je fais allusion prévoit des sanctions si un joueur est mis sur la touche pour des raisons qui ne sont pas sportives. Des procédures seront mises en œuvre.”
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