L’OM s’en sort avec un nul à Strasbourg

La trêve internationale n’a finalement pas suffi pour soigner les maux à l’OM. Cette équipe va toujours aussi mal et elle l’a montré, ce samedi sur le terrain de Strasbourg. A la Meinau, les Phocéens se sont montrés timorés. Le nul qu’ils sont parvenus à arracher (1-1) apparait même flatteur au vu du rapport de forces qu’il y a eu.

L’OM sans idées ni génie

Pendant les trois quarts de la partie, les hommes de Gennaro Gattuso ont été sérieusement chahutés. Heureusement pour eux qu’ils ont réussi à scorer sur l’une des deux seules occasions qu’ils se sont créées. Après que Joaquin Correa ait vu sa frappe sortie miraculeusement par Matz Sels (19^e), Jonathan Clauss a fait mouche d’une belle reprise de volée à l’entrée de la surface (27e). L’international tricolore a eu l’élégance de ne pas célébrer le but face à son ancienne équipe.

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Le but de Clauss a permis à l’OM de revenir dans la partie car le Racing menait depuis la 6 minute et une frappe en force d’Emmanuel Emegha. Une réalisation qui venait récompenser la bonne entame de match des Alsaciens. Après s’être fait rejointe au score, l’équipe de Patrick Vieira a de nouveau repris l’ascendant. Et il n’y aurait eu rien d’illogique à ce qu’elle ajoute un second.

crédit photo : Panoramic

Kevin Gameiro a fait beaucoup souffrir la défense de l’OM.

Strasbourg méritait mieux

Mais, les Strasbourgeois ont manqué de précision et de réussite dans le dernier geste. A la 53^e, l’increvable Kevin Gameiro a buté sur Pau Lopez. Et à la 71^e minute c’est Dilane Bakwa qui a cru redonner l’avantage à son équipe, mais sa frappe enroulée du gauche a fini sur l’arrête. A la 81^e, le Racing a aussi vu Leonardo Balerdi signer un gros sauvetage devant ses buts alors que le danger rodait dans son dos.

Finalement, dans ce duel entre des équipes en quête urgent de points, il n’y a pas de vainqueur. Le nul ne fait les affaires de personne, mais on peut imaginer que les Marseillais vont beaucoup plus se satisfaire que leurs opposants du jour. Même s’ils restent bien loin de leurs aspirations, Veretout et ses coéquipiers ne peuvent cracher sur ce point heureux.