L’Olympique de Marseille a décroché un match nul à Hambourg, ce jeudi soir, dans son premier round contre le Shakhtar Donetsk (2-2).
Au coeur d’une première partie de saison déjà très agitée, la Ligue Europa avait été un terrain de jeu idéal pour l’Olympique de Marseille. C’est bien sur la scène européenne que cette équipe imparfaite, alors engluée dans les profondeurs du championnat, s’était refait une santé en empilant les buts pour reprendre confiance.
C’est dans cet état d’esprit que la bande à Gattuso abordait son seizième de finale contre le Shakhtar Donetsk, ce jeudi soir, à Hambourg. Par-delà le contexte singulier qui obligeait la formation ukrainienne à se délocaliser en Allemagne, cette rencontre s’apparentait tout de même à un vrai traquenard pour les Marseillais. Parce que le Shakhtar est un adversaire bien rodé aux joutes européennes.
L’OM n’a pas tenu
La première période est venue l’attester. Bien en place, agressif, les Donetsiensont bien quadriller le terrain pour fermer les espaces tout en se projetant en nombre pour se procurer des situations dangereuses. Sans briller, l’OM a bien résisté malgré son déficit athlétique. Il a toutefois fallu attendre le retour des vestiaires pour voir la première frappe cadrée des Olympiens, par Gigot – sans réussite (52e).
Après une grosse opportunité de Luis Henrique (58e), l’OM a confirmé sa montée en régime en débloquant la situation par Aubameyang. Le Congolais a été à la conclusion d’une très belle action collective en reprenant un centre au cordeau de Clauss (0-1, 64e). Au passage, l’international français a confirmé son retour en forme après les turbulences traversées ces derniers jours. Le hic, c’est que les Marseillais n’ont pas su gérer cet avantage longtemps. Quatre petites minutes plus tard, Matvyenko a égalisé d’un tir croisé victorieux (1-1, 68e).
Piqués au vif, les Marseillais ont trouvé les ressources pour reprendre le dessus en fin de match. Aubameyang, buteur, s’est mué en passeur pour distiller un ballon parfait à Ndiaye (1-2, 90e). Mais cela n’a pas suffi puisqu’une fois encore, les locaux ont réagi instantanément en égalisant par Eguinaldo d’une tête piquée sur le gong (2-2, 90e+3). Marseille devra s’en contenter. Le scénario est frustrant. Mais par les temps qui courent, ce résultat reste encourageant.
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