L’Olympique de Marseille s’est imposé face au Sporting Portugal pour le compte de la 4e journée de la phase de poules, ce mercredi (2-0).
Il est bien difficile de savoir de quel bois cette équipe de l’OM est faite, cette saison, tant ses dynamiques s’entremêlent et se contredisent, à différentes altitudes. Habitué à faire la pluie et le beau temps en Ligue 1 depuis le lever de rideau, les Marseillais s’étaient pris les pieds dans le tapis contre la lanterne rouge, Ajaccio, quatre jours après s’être offert un sursaut d’orgueil face au Sporting en Ligue des Champions, dans cette compétition où ils ne semblaient pas invités.
Après ces fortunes diverses, il y avait une seconde manche contre l’écurie lisboète. Un retour encore plus délicat à gérer, de prime abord, face à une formation piquée par le scénario rocambolesque du Vélodrome. L’OM était prévenu : le Sporting abordait ce match avec le couteau entre les dents, déterminé à plaider la thèse de l’accident. Mais les Marseillais ont donné la meilleure des réponses, avec une gestion parfaite de leurs temps forts pour se faciliter le scénario et passer une soirée tranquille sur cette terre hostile.
Un scénario encore idéal pour l’OM
Retenus dans le groupe, les internationaux français Mattéo Guendouzi et Jonathan Clauss étaient bien alignés dès le coup d’envoi, Tudor conférant au milieu de terrain un rôle assez offensif pour épauler Alexis Sanchez et Harit. Conséquence directe : Dimitri Payet était encore sur le banc pour un match important. Clauss, de son côté, est donc attendu pour occuper son flanc droit dans un rôle de piston, avec Nuno Tavares de l’autre côté.
Il faut dire que le Sporting se souviendra longtemps des scenarri de ses affrontements contre Marseille. Une fois de plus, l’OM a bénéficié de faits de jeu favorables. Mais cette équipe a su les provoquer, aussi. Il n’y a jamais de hasard. Tout s’est éclairci lorsqu’Harit a provoqué l’expulsion d’Esgaio et un penalty très tôt dans le match – faisant d’une pierre, deux coups – pour permettre à Guendouzi de placer les siens en transformer ce peno sans sourciller (0-1, 20e).
Dans ces conditions, Marseille a pu dérouler son football. Encore incisif, Harit a cette fois-ci enfilé son costume de passeur pour distiller un caviar à Alexis Sanchez, toujours aussi clinique pour le but du break (0-2, 30e). Les Marseillais auraient pu s’offrir le luxe de saler l’addition au cours d’une seconde période où ils ont même été à onze contre neuf après l’expulsion de Gonçalves dès l’heure de jeu (61e). Intenable, Harit a manqué ses dernières opportunités (55e, 69e), sans conséquence. Car l’affaire était réglée depuis longtemps. Deuxième derrière Tottenham, l’OM se replace définitivement dans la course à la qualification. Une petite prouesse.
Source link