L’Olympique de Marseille a concédé un match nul contre Montpellier, ce vendredi, pour le compte de la 29e journée de Ligue (1-1).
Le compte à rebours est lancé. Dauphin du Paris Saint-Germain en Ligue 1, l’Olympique de Marseille abordait le sprint final de cette saison palpitante avec un duel méditerranéen contre Montpellier. Il n’était pas question, pour la bande à Tudor, de se fier à la photographie du classement pour ce match de rentrée. Parce que malgré sa place dans le ventre mou, la Paillade, onzième au coup d’envoi, débarquait au Vélodrome après s’être refait une santé, fort d’une série de 6 matchs dans défaite suite au retour de Michel Der Zakarian sur son banc. Et parce que l’OM a tendance à tâtonner dans son arène.
Lire aussi – OM : bagarre entre plusieurs joueurs et Tudor ! Ce qu’il s’est vraiment passé
Après avoir lâché des points contre Ajaccio ou Strasbourg, les Marseillais étaient prévenus : il fallait éviter le piège tendu par un adversaire prêt à faire le match de sa saison, dans le contexte bouillonnant du Vélodrome. Marseille se présentait encore dans son animation habituelle en 3-4-3, mais le onze de départ était inattendu : exit Lopez et Mbemba, place à Blanco et Kolasinac, avec un Rongier qui intégrait la défense à trois. Guendouzi, parfois cantonné au banc, retrouvait sa place dans l’entrejeu aux côtés de Veretout, Clauss et Nuno Tavares endossant leurs costumes de pistons. Devant, Alexis Sanchez était épaulé par Malinovskyi et le controversé Vitinha.
Des Marseillais à réaction
L’entame de match a rapidement affiché la configuration tactique. Avec un pressing haut, les Marseillais ont vite cherché à prendre le contrôle du jeu face à un bloc montpelliérain très compact. Michel Der Zakarian avait concocté un bon quadrillage pour réduire les espaces au maximum. Dans ce contexte, tout le plan des Montpelliérains consistait à résister à la pression marseillaise le plus longtemps possible, pour installer le doute. Une approche qui a porté parce que l’OM a mal utilisé le ballon.
Et c’est bien Montpellier qui a frappé en premier. Sur une attaque rapide initiée par Khazri et relayée par Wahi, Nordin, lancé, a douché le Vélodrome d’entrée de jeu (0-1, 12e). Malgré cette ouverture du score, les Héraultais n’ont pas relâché la pression. Du jeu de fixation de Wahi à l’activité de Savanier, le MHSC a joué pleinement sa chance sous l’impulsion de ses hommes forts. Piqués dans leur orgueil, les Marseillais se sont révoltés de façon assez brouillonne, mais ils ont su refaire surface avant la pause. Sur un joli mouvement collectif, Sakho a été l’auteur d’une faute de main, finalement sanctionnée après utilisation de la VAR. Guendouzi n’a pas tremblé pour transformer le penalty (1-1, 44e).
Le second acte a été moins animé. Bien que les lignes se soient étirées à mesure que la fatigue gagnait du terrain, l’OM n’a jamais vraiment trouvé la bonne carburation pour forcer le verrou montpelliérain. Ce sont au contraire les visiteurs qui ont eu les meilleurs coups à jouer, à l’image de Khazri, bien décalé sur un débordement côté droit de Mavididi, et dont la reprise a fui le cadre (67e). Malgré une dernier quart d’heure un peu plus emballant suite à l’entrée du créatif Payet, les Marseillais n’ont pas trouvé la faille. Un jour de rentrée à oublier.
Source link