L’Olympique de Marseille a concédé un score de parité contre le Racing Club de Strasbourg, ce vendredi, pour le compte de la 18e journée de Ligue 1 (1-1).
Après avoir entamé 2024 par une victoire assez poussive en Lorraine, contre Thionville, pour les traditionnels 32 de finale de Coupe de France (1-0), l’Olympique de Marseille retrouvait le pain quotidien avec son lot d’interrogations. Gennaro Gattuso avait terminé l’année passée avec la satisfaction d’avoir trouvé une animation cohérente. Le technicien italien aborde donc cette phase retour avec cette certitude tactique, mais il doit faire face à de nombreux obstacles, à commencer par un groupe amputé par les blessures et les départs.
L’OM frappe d’entrée de jeu
Avec 7 joueurs appelés à rejoindre leurs sélections respectives pour la Coupe d’Afrique des Nations, l’OM est le club français le plus impacté par le tournoi continental. Reste qu’en face, Strasbourg avait un groupe tout aussi amoindri, si ce n’est plus. La formation alsacienne avait bien l’intention de faire un coup, moins de deux mois après avoir accroché ces Marseillais lors d’un premier round érigé en match de la honte par Gattuso.
Un scénario comparable s’est produit ce vendredi soir. Marseille avait pourtant trouvé l’ouverture très rapidement. D’une tête plongeante sur une situation assez confuse, Samuel Gigot a permis aux siens de prendre les devants dans ce match (1-0, 3e). Un avantage qui aurait pu être décisif dans un match assez tactique où les Marseillais ont montré certaines limites en termes de créativité.
Strasbourg n’a rien lâché
Marseille a même laissé le ballon à son adversaire sur certaines séquences, mais Strasbourg n’a pas toujours su en profiter. Les visiteurs ont peiné à fructifier leur phases de possession, quand ils n’ont pas carrément manqué de chance, comme sur ce coup-franc de Bakwa sur la barre (85e). Côté Marseillais, Gigot – encore (12e) – ou Veretout (61e) auraient pu faire le break, sans réussite. Un tournant, assurément, puisqu’au bout de la nuit, Jérémy Sebas a douché le Vélodrome en égalisant d’un tir opportuniste sur un coup de dés (1-1, 90e+2). L’OM aurait même pu s’incliner si Lopez ne s’était pas interposé devant Dion juste avant le coup de sifflet final (90e+7). Cette équipe amputée entame 2024 bien péniblement.
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