L’ancien entraineur des gardiens à Chelsea a été très critique envers le gardien du PSG, Gianluigi Donnarumma.
Gianluigi Donnarumma a beau être cette saison le deuxième gardien qui affiche le plus haut pourcentage de passes dans les championnats majeurs, il suscite toujours autant de réserves. Et il y a un observateur qui ne se gêne jamais pour lui adresser des tacles. Les deux pieds décollés de surcroit. En la personne de Christophe Lollichon.
Donnarumma, un gardien pas rassurant
Interrogé par Le Parisien, l’entraineur français des gardiens a mis en avant tous les défauts du portier italien. « Il n’a jamais été naturellement à l’aise avec ses pieds, a-t-il noté. Il a également un manque de mobilité dans sa hanche gauche, tout ce qu’il fait de ce côté-là n’est pas terrible. Donc, d’une part, son rapport avec le ballon n’est pas naturel et, d’autre part, il y a un réel problème dans sa prise d’information. Or Luis Enrique a de grosses exigences à ce niveau-là. On sent toujours une espèce de blocage dans ses choix et la rapidité d’exécution ».
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L’ancien coach des portiers à Chelsea a ensuite mis en exergue le manque de réactivité du dernier rempart italien : « Par le temps qu’il met à décider, il se crée la pression de l’adversaire. Il leur permet de s’organiser, de presser, de supprimer des espaces, et ça peut le mettre dans la mouise. »
Enfin, Lollichon a conclu en soulignant que même lorsqu’il s’applique à jouer au pied et précis, Donnarumma ne fait pas trop avancer son équipe. « L’intérêt d’avoir un gardien bon au pied, c’est tout simplement que vous avez 11 joueurs sur le terrain, pas 10 + 1. Pourquoi Arteta a changé de gardien cette saison et préfère Raya à Ramsdale ? Il est toujours en déplacement latéral pour pouvoir donner des angles de passe possibles. Il ne se contente pas d’être dans l’axe, comme Donnarumma. C’est fondamental de jouer au pied. Ça ne veut pas dire qu’il faut s’enfermer dans du jeu court. »
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