Le Stade Rennais s’est largement imposé contre l’Olympique Lyonnais, ce dimanche (4-1), prenant ainsi ses distances avec son adversaire du jour au classement.
Parce qu’il nageaient dans les mêmes eaux avec un nombre de points identique, Rennes et Lyon devraient nous offrir un vrai combat à la saveur européenne ce dimanche soir, en clôture de la 13e journée de Ligue 1. Mais il n’y a pas eu de match. Et cela découle autant de la formidable prestation des Bretons que de l’apathie de l’OL, complètement à côté de ses pompes.
L’OL n’a jamais allumé la lumière
Il n’a d’ailleurs pas failli attendre longtemps avant de voir ce contraste saisissant. Là où Rennes a imposé son pressing d’entrée avant de multiplier les projections en nombre. Terrier a allumé une première mèche (8e), suivi par Laborde (17e), contraignant tous deux Lopes à sortir le grand jeu. Le dernier rempart lyonnais aura au moins eu le mérite de se chauffer rapidement les gants… Parmi les points positifs du soir, il faudra noter qu’il a longtemps retardé l’échéance. Après un but de Meling refusé pour hors-jeu (17e) et deux nouvelles tentatives de Labordes (28e, 33e), le Stade Rennais a pris les devants juste avant la mi-temps sans que personne ne trouve rien à redire, sur une tête imparable de l’inévitable Laborde à la réception d’un corner de Bourigeaud (1-0, 45e).
Tout portait à croire, à cet instant, que l’OL allait se retrousser les manches pour faire parler son orgueil. Il n’en a rien été. Le second acte des Lyonnais a été encore pire que le premier. Profitant d’un coup de billard sur lequel l’infernal Laborde a été impliqué, Traoré a doublé la mise dès le retour des vestiaires (2-0, 50e). Dans une position confortable, les Rennais se alors mués en véritable machine à contrer dans une dernière demi-heure qui s’est apparentée à une leçon de réalisme.
Après Traoré, c’est un autre latéral, Adrien Truffert, qui a trouvé le chemin des filets juste après son entrée en jeu sur un contre express (3-0, 73e). La jeune pépite rennais a remis cela dans la foulée, d’une demi-volée parfaite sur un centre millimétré du même Traoré (4-0, 83e). Du travail bien fait. Paqueta a bien réduit le score sur un penalty qu’il a obtenu dans les arrêts de jeu (4-1, 90e+2), mais quand on s’appelle l’Olympique Lyonnais, cela ne suffit pas à sauver l’honneur. En fait, les hommes de Peter Bosz n’ont jamais allumé la lumière dans ce match. Peut-être le feront-ils sur le chemin du retour, dans l’avion, pour regarder le classement. Septièmes, ils comptent désormais trois points de retard sur leur hôte du soir.
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