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L’Italie réussit son entrée contre la Turquie / Euro (phase de poules)

L’Italie s’est imposée contre la Turquie, à Rome, pour le match d’ouverture de l’Euro (3-0). Les hommes de Roberto Mancini confirment leur statut d’outsiders crédibles.

Une cérémonie grandiose, portée par la voix cristalline d’Andrea Bocelli, des tribunes garnies et du bruit, enfin : ce coup d’envoi du championnat d’Europe des nations était un éveil à la vie d’avant. C’était une fête, tout simplement. Et si l’avant-match a annoncé la couleur dans l’arène de l’Olympico, le match, lui, a offert un vrai rapport de force, confirmant l’idée d’un renouveau pour cette Italie version Mancini, revenue à la vie par le jeu.

Une Italie séduisante

L’entame de match a vite planté le décor, avec une vraie opposition de styles entre la Nazionale, ambitieuse et conquérante, et une équipe de Turquie très prudente. Avec un bloc haut et un pressing intense, l’Italie s’est montrée aussi performante à la récupération que dans la préparation de ses actions, avec une très bonne utilisation des couloirs, notamment via Spinazzola sur le flanc gauche. Avec beaucoup de variété, les hommes de Mancini sont progressivement montés en puissance, jusqu’à trouver des décalages de plus en plus clairs.

Sur le premier, Lorenzo Insigne, à la réception d’un une-deux, a trop dévissé sa frappe enroulée dans une position pourtant idéale (18e). Entreprenante dans le jeu, l’Italie manquait de précision dans la zone de finition. L’alternative des coups de pied arrêtés était aussi précieuse, comme l’a attesté Chiellini, dont le coup de tête vicieux a contraint Çakir à s’employer avec une parade du bout des gants sous sa barre (22e). Vétéran de cette équipe, Chiellini a bien personnifié l’audace italienne, avec plusieurs montées balle au pied. En face, la Turquie s’attelait à bien fermer les espaces. Elle n’y est pas parvenue. Parce qu’elle a plié. Et si elle n’a pas craqué rapidement, elle devait son salut à la performance de son portier, très vite dans le bain.

La Turquie a craqué

Menaçante une seule foi en première période, la formation de Senol Gunes a tenté de surprendre les locaux dès le retour des vestiaires, avec un jeu plus vertical, sans réussite. Et c’est finalement sur un coup de dés que ce match d’ouverture s’est débloqué. Déjà très remuant avant le repos, Berardi s’est joué de son vis-à-vis avant de distiller un centre du droit détourné dans son propre but par le défenseur de la Juventus, Demiral (1-0, 53e). Un coup de pouce avant un nouveau coup de pression, sur un nouveau déboulé de Spinazzola, dont le tir en bout de course n’a pas trompé Çakir (55e).

Contrainte de sortir, la Turquie a tenté de se révolter, laissant ainsi des espaces dans son dos à la Nazionale. La dernière demi-heure a donc été plus débridée, à mesure que la fatigue a gagné du terrain et que les lignes se sont étirées. Dominatrice, l’Italie en a pas profité. Après plusieurs opportunités de break, c’est Immobile, d’une reprise de renard au terme d’un joli mouvement collectif, qui a doublé la mise pour la Squadra Azzura (2-0, 67e). Mieux, la bande à Mancini a scellé définitivement son succès en exploitant une grosse erreur de relance pour inscrire un troisième but, signé Insigne d’un plat du pied parfait après une superbe ouverture d’Immobile (3-0, 79e). Le score n’a plus évolué. Forte de ses nouveaux circuits, l’Italie négocie parfaitement son entrée dans cet Euro.

 


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