Bien que chahutée dans le jeu, l’Italie a réussi à se défaire de l’Espagne après deux heures de jeu (1-1 a.p.t.b. 4-3). Dimanche prochain, elle animera la finale de l’Euro.
Le premier finaliste de l’Euro 2020 est connu. Il s’agit de l’Italie. La Squadra Azzurra est sortie victorieuse du duel des titans qui l’opposait à l’Espagne, ce mardi à Wembley. Dans ce bras de fer, les Transalpins ont eu du mal. Ils ont même été plus bousculés que jamais. Mais, ils ont su faire passer l’orage, faire mal lorsqu’ils en ont eu la possibilité, ne pas paniquer après avoir pris un but et finalement l’emporter aux tirs au but. Le chemin vers la finale a été tortueux, mais il les a bien menés à destination.
La Squadra a joué à l’italienne
Après s’être montrée si chatoyante et conquérante lors de ses précédents matches, l’Italie a cette fois pris le parti donc de surtout bien défendre et résister aux assauts de son adversaire. Le plan était risqué, mais il a fonctionné. Sans une égalisation de Morata à la 80e, consécutive à une somptueux une-deux avec Dani Olmo, ils n’auraient même pas eu besoin d’aller en prolongation et encore moins aux tirs au but afin de se qualifier.
Les Transalpins ont fait le dos rond pendant la majeure partie du match, s’en remettant notamment à leur gardien pour préserver le score de parité. Gianluigi Donnarumma s’est montré décisif à la 27e, en neutralisant une grosse tentative à la 27e. Le futur gardien parisien n’a eu, en réalité, que ce seul arrêt à effectuer avant l’égalisation de Morata car les autres grosses opportunités de la Roja ont tous fini hors cadre. Sergio Busquets a placé une frappe au-dessus à la 52e et Mikel Oyarzabal a raté sa reprise de la tête à la 66e alors que les buts lui étaient grands ouverts.
Là où les Espagnols ont péché pendant leur temps fort, les hommes de Mancini, eux, se sont montrés efficaces. Après une première période très discrète, suivie d’une frappe sur la transversale d’Emerson (52e), ils ont ouvert le score à l’heure du jeu grâce à Federico Chiesa. L’attaquant de la Juventus a profité d’un contre favorable à la suite d’un contre pour placer un tir enroulé hors de portée d’Unai Simon. Ça faisait 1-0, et à dix minutes près ce seul but aurait donc suffi pour passer. C’était sans compter sur l’attaquant de la Juve présent sur le terrain.
Morata, de héros à zéro
A 1-1, l’Espagne a repris l’ascendant. Plus en confiance, la Roja a alors complètement éteint les velléités adverses, tout en se créant une balle de KO à la 99e. Un coup franc à ras de terre de Dani Olmo sur lequel Donnarumma a dû encore sortir le grand jeu. Une occasion en or qui ne s’est plus représentée et les Espagnols l’ont amèrement regrettée quelques minutes après.
Contrairement à ce qui été le cas face aux Suisses en quarts, ils ont échoué dans l’exercice des tirs au but. Alvaro Morata, qui pensait endosser le costume du sauveur, a étrenné finalement celui du joueur maudit en ratant son propre essai. La Roja a donc baissé pavillon, pendant que l’Italie, elle, prolongeait son rêve. Il ne lui reste désormais plus qu’un obstacle à franchir pour conquérir sa deuxième couronne continentale.
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