Si le streaming illégal est appelé à disparaître, l’IPTV existe déjà sous ses formes légales via certaines applications.
Alors que l’Assemblée nationale doit valider le projet de loi pour abolir le piratage TV en France, les consommateurs de football redoublent d’efforts pour trouver des alternatives aux abonnements onéreux. Il convient pourtant de définir exactement ce qu’est l’IPTV, et quelles parties de ce système sont amenées à disparaître. Vaste réseau de streaming parallèle disponible par abonnements, l’IPTV a complètement bouleversé le paysage audiovisuel en France, au point d’inciter les diffuseurs et grands groupes à partir en croisade contre cette pratique. Mais c’est bien le streaming illégal – à savoir celui qui donne accès à la totalité des chaînes dans le monde – qui est dans le collimateurs des grands groupes.
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L’IPTV légale, comment ça marche ?
L’IPTV (Internet Protocol Television) inclut également la télévision par IP, qui est légale. Alors que toutes les chaînes proposent un service de streaming légal pour visionner des programmes en direct ou en replay (MyTF1, MyCanal, M6 Play, beIN Connects etc…), plusieurs grandes plateformes offrent également la possibilité d’accéder gratuitement à des chaînes.
Ainsi, un abonnement à Amazon Prime Vidéo ou à Netflix permettra aux consommateurs de se procurer des chaînes via leurs catalogues respectifs. Les bouquets sont suffisamment garnis pour satisfaire plusieurs types de cibles (consommateurs de sport, de cinéma, de séries…). C’est d’ailleurs via cette méthode que le groupe Amazon a développé sa campagne pour la diffusion de la Ligue 1, dont il a obtenu les droits. Avec un premier abonnement à Amazon Prime, les clients du groupe pouvaient accéder à Prime Vidéo, la chaîne qui diffuse les rencontres de championnat, en payant un supplément. Enfin, certaines applications tel que Molotov permettent d’accéder à de nombreux canaux.
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