L’AC Milan s’est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des Champions, après son match nul haletant contre le Benfica Lisbonne, ce mercredi (3-3).
Après le succès en terres portugaises il y a une semaine, il n’y avait plus vraiment de suspense. Encore fallait-il finir le travail. Pour cette équipe de l’Inter inconstante au possible cette saison, il n’était pas question de tomber dans le piège de l’excès de confiance en abordant cette seconde manche par-dessus la jambe. Le club lombard s’était imposé 2-0 au Stade de la Luz, et devait absolument confirmer ce résultat pour composter son ticket pour les demi-finales et rejoindre son rival milanais dans le dernier carré. La carotte était belle.
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En face, le Benfica était au pied du mur. Et comme l’Inter, curieusement, la formation lisboète marchait à l’envers depuis plusieurs semaines alors qu’elle avait séduit son monde pendant l’automne grâce à son jeu bien huilé, son collectif cohérent et son approche tactique très moderne. Une équipe qui n’a plus rien à perdre reste dangereuse. Et avec les improbables scenarii des dernières éditions, la qualification n’était pas encore enterrée. C’est ce levier que le Benfica a cherché à activer, sans succès. Le club portugais partait de trop loin. Et le contexte, à San Siro, avec ce handicap de deux buts, a fini par l’achever.
L’Inter a scellé sa qualification assez rapidement
On s’attendait à un rapport de force verrouillé comme à l’aller. Il n’en a rien été. Au contraire, les deux équipes se sont complètement lâchées pour se répondre mutuellement dans une sorte de match de ping-pong. Et à ce petit jeu-là, c’est tout de même l’Inter qui a imposé sa loi. Barella a débloqué la situation d’un tir victorieux du gauche au quart d’heure de jeu (1-0, 14e).
Et si Aursnes a permis à Benfica d’égaliser avant la pause sur un puissant coup de casque (1-1, 37e), l’Inter a pris le large au retour des vestiaires pour se mettre définitivement à l’abri. Lautaro Martinez, à la réception d’un centre au cordeau de DiMarco, n’a pas tremblé pour le but du 2-1 (65e). Puis Correa, servi par le même DiMarco, a réalisé une superbe enchaînement technique pour sceller le succès intériste (3-1, 78e).
Le sursaut d’orgueil du Benfica a permis aux visiteurs d’arracher un match nul spectaculaire, avec deux buts inscrits dans les dernières minutes, coup sur coup, par Antonio Silva (3-2, 86e) puis Musa (3-3, 90e+5). Comme l’AC Milan, l’Inter a retrouvé la recette d’un grand succès européen, même si elle n’a pas mis les mêmes ingrédients. Tout ce beau monde se donnera rendez-vous en demi pour un éveil aux grands duels italiens des années 1990 et 2000. Mission accomplie.
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