Après s’être fait remonter deux buts, le
LOSC a mis un point d’honneur à dominer Sturm Graz (3-2) et assurer
sa place au prochain tour de la C1.
Tout comme le Stade Brestois, Lille sera présent au rendez-vous
des playoffs de la Ligue des Champions en février prochain. A
minima. Ce mercredi, l’équipe de Bruno Genésio a cueilli les points
dont elle avait besoin pour composter son ticket
en prenant le meilleur sur la modeste équipe de Sturm Graz
(3-2).
Le LOSC au forceps
Contre le 29e au classement de cette C1, les Dogues
n’ont pas eu la tâche facile. Ou, plutôt, ils se le sont compliqué
en passant de 2-0 à 2-2. Mais, ils se sont finalement fait violence
pour forcer la décision et assurer la victoire qu’elle convoitait.
C’est l’Islandais Hakon Haraldsson qui a délivré les locaux. A neuf
minutes de la fin du temps règlementaire, sur un décalage de
Jonathan David, il a armé une violente frappe du droit qui a fini
en pleine lucarne.
Un but qui vaut cher et que les Lillois ont bien cru ne pas
pouvoir assurer, quand ils ont fait le siège sur la surface
autrichienne. Daniil Khudyakov, le gardien adverse, les a frustrés,
avec notamment un arrêt spectaculaire face à Mitchel Bakker
(71e). Mais, la persévérance a été payante. Au grand
bonheur des fidèles du Stade Pierre Mauroy.
Sturm Graz a vendu chèrement sa peau
Il aurait été injuste que le LOSC n’assure qu’un point au sortir
de ce match. Car ses 45 premières minutes avaient été quasiment
parfaites. L’excellent Osame Sahraoui avait été le premier à
concrétiser cette domination (37e) au sortir d’un
magnifique exploit individuel depuis le flanc gauche. Puis, Bakker
avait doublé le score (45e) sur un tir croisé. Le break
avait été assuré et le score aurait pu être plus lourd si Jonathan
David n’avait pas loupé une grosse occasion à la 30e ou
si un pénalty n’avait pas été annulé à la 17e minute
suite à une faute autrichienne dans la surface.
Des alertes non converties que Lille a ruminés quand Sturm Graz
est parvenu à claquer deux buts en l’espace de trois minutes. Le
Géorgien Otar Kiteishvili (45e) et Mika Biereth
(47e) ont réussi à relancer leur équipe en trompant à
tour de rôle la vigilance de Lucas Chevalier. Un burnout qui aurait
pu être fatal, mais qui a finalement été sans conséquence. Même en
se faisant peur, le LOSC a réussi à assurer son 4e
succès en 6 succès de la Ligue des Champions. Celui qui ouvre la
porte du tour suivant.