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Lille prend une option pour la qualification

Lille a renversé Rijeka pour signer un précieux succès, ce jeudi, en barrage aller de la Ligue Europa Conference (2-1). Il faudra terminer le travail en Croatie, le 31 août.

Ce n’était qu’un barrage aller de Ligue Europa Conference, mais la France du foot est trop habituée aux désillusions, au cœur de l’été, pour ne pas savourer le scénario emballant de cette première manche. D’autant que ce match aller avait tout d’un traquenard pour le LOSC. Quand Pasalic a douché Pierre-Mauroy pour ouvrir le score à la surprise générale d’un subtil lob avant la demi-heure de jeu (0-1, 24e), le spectre de la malédiction des représentants français a ressurgi.

La réalité, pourtant, c’est qu’il aurait été injuste que Lille en reste là. Car une fois de plus, la formation de Paulo Fonseca a proposé une prestation collective franchement emballante, en termes de contenu. Largement dominatrice dans tous les compartiments du jeu, elle aurait pu et dû s’éviter pareilles frayeurs si elle avait eu un réalisme à la hauteur de sa production. C’est vraiment le défaut de ses qualités – ce qui lui a coûté un meilleur classement la saison passée.

Le LOSC récompensé pour sa production

Il n’y avait donc pas de hasard à voir le LOSC refaire surface avant la mi-temps après de multiples assauts sur le but croate. Les Dogues ont égalisé avec la manière, grâce au très fin Zhegrova, dont le tir rasant a fini dans le petit filet opposé après un superbe mouvement collectif (1-1, 43e).

Et si Lille a continué à se montrer entreprenant au retour des vestiaires, à l’instar de Jonathan David, en panne de réussite face à Labrovic (47e), ou d’un Cabella pas assez précis dans le dernier geste (53e), la lumière est venue d’un gamin de 17 printemps, Leny Yoro, monté dans les cieux pour catapulter le ballon au fond des filets d’une tête décroisée sur corner (2-1, 87e).

En ballotage favorable, ces incorrigibles Lillois ont encore relâché la garde au bout de la nuit, juste avant le coup de sifflet final, mais Chevalier a fait des miracles pour repousser deux tirs – face à Jankovic puis Fruk – et conserver un score logique au vu de la physionomie du match. Une petite piqûre de rappel avec un message clair, avant le retour dans une semaine : il ne faudra laisser aucune miette à l’adversaire. En Coupe d’Europe, le moindre temps faible se paie très cher.


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