Joueurs, consultants sportifs,
journalistes, internautes… Ce jeudi matin, François Letexier fait
l’unanimité contre lui.
François Letexier s’est fait
remarquer mercredi soir en Principauté de Monaco. Et pas de la
meilleure des façons. En ne donnant même pas un avertissement à
Wilfried Singo, qui venait de défigurer
Gianluigi Donnarumma, l’arbitre de 35
ans a pris la marée sur les réseaux sociaux.
Nombreux ont été les internautes à faire le parallèle entre le
carton rouge qu’il avait donné à Amine Harit lors du Classique
entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain disputé à
la fin du mois d’octobre dernier.
La justification qu’il avait donnée pour cette
expulsion à l’époque va totalement à l’encontre de son
choix de ne pas sanctionner le défenseur de Monaco. Ce que Daniel
Riolo a également souligné dans « L’After Foot ».
Letexier, c’est l’incompréhension totale
« Je suis anti-carton rouge, je déteste les cartons
rouges, j’aimerais que ce soit réservé à des cas
extraordinaires, a déclaré le journaliste sportif sur les
ondes de RMC. Je n’aime pas, surtout quand ça vient en début de
match, ça flingue un match, ça dénature le match. Dans ce cas
précis, c’est un peu en début de match mais pour moi, il y a
vraiment une forme de limite – et ce n’était pas le cas à Marseille
– : si le gars sur qui tu as fait faute quitte le terrain parce
qu’il est amoché et ne peut pas continuer, ça doit être un indice
majeur que tu ne dois plus être sur le terrain et qu’il y a carton
rouge. (…) C’est pour ça que j’étais contre le carton rouge au
Vélodrome. »
Outre les internautes, les journalistes et les consultants, les
joueurs étaient également outrés par l’attitude de Monsieur
Letexier. « Je pense que tout le monde a vu son
visage, a réagi Gonçalo Ramos après la rencontre. Je ne
sais pas comment c’est possible que ça ne soit pas un carton rouge.
L’arbitre a un seul travail, c’est de protéger les joueurs. Et ce
n’est pas moi ou les joueurs qui l’annoncent, ils nous l’ont dit au
début de la saison : ils doivent protéger les joueurs. Et là, ils
n’ont pas protégé Donnarumma. » Reste à savoir si
« l’homme en noir » sera sanctionné par sa hiérarchie et,
si oui, de quelle façon.