L’Espagne a réussi son entrée en lice dans cette Coupe du monde en s’imposant largement contre le Costa Rica, ce mercredi (7-0).
Avant de défier le Costa Rica, les joueurs de la Roja avaient en tête cette petite musique venant leur rappeler ce vieil adage : il n’y a pas de petites équipes. L’Argentine avait été renversée par une épatante Arabie Saoudite, la veille (1-2), avant que l’Allemagne ne subisse le même sort face au Japon, un peu plus tôt dans l’après-midi (1-2). Tout excès de confiance était donc interdit pour l’Espagne, confrontée à une formation armée pour subir et portée par un gardien d’expérience en la personne de Keylor Navas.
L’Espagne a déroulé !
Avec son armada de jeunes talents du Barça, Luis Enrique avait l’intention d’imposer son jeu. Comme à son habitude, l’Espagne, équipe pro-active, s’est attelée à confisquer le ballon pour s’appuyer sur des circuits bien rodés. En face, le Costa Rica n’avait d’autre alternative que de proposer un bloc bas et compact pour réduire les espaces. Cela n’a pas empêché la sélection espagnole de prendre les choses en main. Supérieurs dans la bataille du milieu, les coéquipiers de Sergio Busquets ont multiplié les vagues sur la défense costaricienne.
Olmo a allumé la première mèche au bout de cinq minutes, avec une reprise qui a fui le cadre sur un bon service de Pedri (5e). Asensio a accentué la pression d’un tir rasant le poteau dans la foulée (9e). Il n’y avait donc pas de hasard à voir la Roja débloquer la situation assez rapidement. Très remuant, Olmo est venu conclure un superbe mouvement collectif d’un petit ballon piqué après un enchaînement technique parfait (1-0, 12e).
Un calvaire pour Keylor Navas
La suite a ressemblé à un carnage. Fluides, inspirés, complémentaires, les jeunes talents de la Roja ont déroulé pour empiler les buts à la pelle. Asensio a doublé la mise du pied gauche (2-0, 21e), avant que Ferran Torres n’ajoute un troisième but sur penalty (3-0, 31e).
Le second acte a été disputé sur le même ton, virant même au calvaire pour un Keylor Navas complètement abandonné par sa défense. Ferran Torres y est allé de son doublé (4-0, 54e) avant que le jeune Gavi n’entre dans l’histoire en battant un record de précocité grâce à un but inscrit sur une subtile volée (5-0, 74e). Le Parisien Carlos Soler (6-0, 90e) et le vétéran Alvaro Morata (7-0, 90e+3) ont encore salé l’addition. Il n’y a pas eu de match.
L’Espagne n’a pas manqué son entrée en scène dans cette Coupe du monde. Mais l’altitude s’élèvera forcément, dès dimanche, en soirée, lorsqu’elle croisera la route d’une équipe d’Allemagne piquée dans son orgueil. Si tant est que le Japon s’impose face au Costa Rica un peu plus tôt, ce choc sentira la poudre.
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