Il était encore perçu il y a quelques mois comme un dribbleur fantasque, timoré entre ses plus belles arabesques et des gestes risibles et superflus. En d’autres termes : un footballeur capable du meilleur comme du pire. Sur le terrain. L’image de l’attaquant brésilien Antony était strictement liée à son style de jeu très identifiable sur le rectangle vert. Ce n’est plus le cas depuis quelques semaines. L’attaquant de Manchester United est impliqué dans une sombre affaire de violences conjugales.
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Antony est accusé par son ex-petite amie Gabriela Cavallin d’avoir eu des comportements violents à répétition. L’affaire a engendré une grande indignation au Brésil, surtout après le choix du sélectionneur de la Seleçao, Fernando Diniz, de le convoquer dans un premier temps en équipe nationale. Le technicien est finalement revenu sur sa décision et a écarté l’attaquant. « En convoquant Antony, la CBF (Confédération brésilienne de football) et Diniz crachent sur les femmes brésiliennes », avait déclaré la journaliste, Milly Lacombe.
« J’espère que tu vas mourir »
Rentré en Angleterre, Antony tente d’organiser sa défense. Mais il lui faudra beaucoup de temps pour laver son image, quand bien même il serait innocenté par la justice. La presse brésilienne a en effet publié les détails de certains des actes dont il est accusé. Une capture d’écran d’un message écrit par le joueur laisse apparaître les termes suivants : « C’est terminé entre toi et moi ! J’espère que tu vas mourir ».
Outre ces agressions verbales, Gabriela Cavallin a aussi pris la parole pour dénoncer une violence physique. « Je n’ai pas eu un seul jour de répit. Toutes les disputes, les bagarres, toutes les frayeurs qu’il m’a faites, le stress qu’il m’a fait subir… Il me tirait les cheveux, me tapait la tête contre la vitre de la voiture, me bousculait… », a-t-elle lâché dans des propos accordés à G1, ajoutant qu’il y avait bien eu « des coups ». Ce à quoi le principal intéressé a officiellement répondu : « Il y avait des offenses verbales, des deux côtés, mais je n’ai jamais pratiqué d’agression physique. » L’affaire va se poursuivre devant les tribunaux.
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