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Pour la deuxième saison de Landman, le compositeur de la série, pilotée par Taylor Sheridan, a tiré un précieux enseignement musical lors de la première saison, influençant sa manière d’aborder la bande-son des nouveaux épisodes.
Tl;dr
- La musique de « Landman » est douce et authentique.
- La collaboration Sheridan-Lockington repose sur la confiance mutuelle.
- Le score contribue au succès inédit de la série.
Une bande-son atypique au cœur du Texas
En s’immergeant dans l’univers de « Landman », dernier-né de Taylor Sheridan pour Paramount+, impossible d’ignorer la place singulière occupée par sa bande originale. Loin des atmosphères pesantes et menaçantes que l’on retrouvait dans « Yellowstone » ou « 1923 », la musique, signée Andrew Lockington, se distingue par une douceur inattendue, presque apaisante. Cette approche rappelle, en creux, l’esprit communautaire et intimiste de « Friday Night Lights », autre drame texan à la partition mémorable.
Un équilibre entre tension et humanité
Composer pour un récit mêlant drame pétrolier, romance et tragédie n’a rien d’une sinécure. Pourtant, Lockington parvient à tisser une toile sonore à la fois sensible et nuancée. Il privilégie la guitare, les voix humaines, mais aussi des instruments moins attendus comme le Nyckelharpa. Ce choix confère à la série une identité musicale bien à elle, capable de basculer d’une ambiance lourde à un climat plus chaleureux en quelques notes. Selon le compositeur, ce subtil dosage permet d’alléger la tension quand le scénario devient oppressant.
L’alchimie créative entre Sheridan et Lockington
Curieusement, alors que Sheridan cultive une réputation d’auteur intransigeant sur ses scripts, il adopte envers ses collaborateurs une posture bien plus ouverte. D’après les confidences recueillies par Deadline, il agit tel « un très bon coach de football qui sait tirer parti des forces de son équipe ». Cette confiance réciproque permet à Lockington de proposer des ébauches encore imparfaites : le créateur ne juge pas hâtivement, mais oriente pour extraire le meilleur de chaque idée. Ainsi naît cette complicité rare qui fait toute la différence.
L’art du détail pour servir l’authenticité
Lorsqu’ils ont posé ensemble les fondations musicales du projet, les deux hommes se sont accordés sur une vision : capturer l’intensité fragile d’une conversation nocturne autour d’un feu de camp texan. Le compositeur se souvient : « C’est très réel et très brut… c’est ainsi que devrait sonner la musique ». Résultat ? La bande originale ne se contente pas d’accompagner les images ; elle donne vie aux questionnements intimes des personnages.
Grâce à cette alchimie artistique et humaine, « Landman » a réussi l’exploit de devenir la série la plus suivie du « Sheridanverse », surpassant même « Yellowstone ». Reste à savoir si cette magie collective opérera toujours lors de la prochaine saison.
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