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L’équipe de France s’est inclinée contre
l’Espagne en demi-finale de la Ligue des Nations, ce jeudi, au
terme d’un match fou (4-5).
Puisque l’on entre clairement dans la nouvelle ère du football,
il n’était pas question de négliger ce Final 4 de Ligue des
Nations. Coincée entre le pic d’émotion d’une finale grandiose de
Ligue des champions remportée par le Paris Saint-Germain et la
Coupe du monde des clubs, cette fenêtre internationale offrait une
autre affiche de rêve, avec cet Espagne-France en Allemagne.
Le décor du soir était un éveil au dernier Europe, où les Bleus
avaient été domptés par cette même Roja au stade des demies. Il y
avait de la revanche dans l’air, forcément, mais le groupe France a
tellement évolué que les comparaisons s’arrêtaient là. Lamine
Yamal, qui avait déjà pris la lumière, est désormais touché par la
grâce, quand l’attaquant d’appoint qu’était encore Ousmane Dembélé
a fait une mue inimaginable pour devenir le joueur le plus décisif
de la planète.
On l’aura compris, il y avait un match dans le match entre ces
deux-là, avec le Ballon d’Or en ligne de mire. Dans ce contexte, la
curiosité consistait également à observer la position du récent
champion d’Europe. Sans surprise, le Parisien a beaucoup permuté
avec Kylian Mbappé et Désiré Doué. Un trio soutenu par Michael
Olise, qui avait récupéré les clés du jeu.
Les Bleus surpris rapidement…
Mais l’enjeu majeur, pour ces Bleus, était surtout de résister à
cette machine si bien huilée qu’est la Roja. Avec un secteur
défensif complètement remanié, les hommes de Deschamps faisaient
face à une force de frappe offensive formidable incarnée par un
Lamine Yamal en état de grâce. Et à ce petit jeu-là, ce sont bien
les champions d’Europe qui ont pris le dessus au cours d’un premier
acte très frustrant.

On craignait une équipe de France fragmentée entre sa puissance
offensive et sa défense bricolée, c’est exactement ce qu’on a eu.
Devant, les Bleus ont proposé beaucoup de choses intéressantes,
avec du mouvement, du rythme, des combinaisons et des prouesses
individuelles. Il aurait même mérité de prendre l’avantage si
Hernandez n’avait pas trouvé l’équerre de Simon (11e) avant que le
portier espagnol ne s’interpose sur une frappe enroulée de Doué
(14e). Malmenée et même privée de ballon, la Roja est sortie de sa
torpeur pour frapper deux fois. Nico Williams (1-0, 22e) puis
Merino (2-0, 25e) ont profité d’une défense apathique en deux
temps, trois mouvements.
… Avant le naufrage
Les Bleus ont eu le mérite de réagir en se montrant encore
dangereux, mais Mbappé ou Dembélé ont buté sur un Simon bien campé
sur sa ligne. En fait, il se dégageait cette curieuse impression
que les hommes de Deschamps pouvaient faire mal sur chaque action
offensive tout en se faisant transpercer sur chaque action de
l’adversaire. Au pied du mur, les Bleus devaient tout renverser
après le repos.
Ils ont fait tout l’inverse… Après une illusion maintenue par
quelques situations intéressantes, la France a totalement perdu
pied. Adrien Rabiot a concédé un penalty incontestable en ne
maîtrisant pas son tacle sur Lamine Yamal, qui ne s’est pas privé
de le transformer (3-0, 54e s.p.). Puis Pedri a conclu une action
de rêve où les défenseurs français sont restés plantés un par un,
comme des plots (4-0, 55e).
… Et ultime sursaut
Le penalty transformé par Kylian Mbappé a redonné un élan pour
la dernière demi-heure (1-4, 58e), mais l’intenable Yamal a douché
tout espoir sur un nouvel exploit (5-1, 67e). La sublime reprise de
Rayan Cherki pour sa première sélection a atténué la mauvaise
impression pour une belle petite histoire dans le cauchemar (5-2,
77e), avant un csc de Vivian en fin de match (5-3, 83e). Il fallait
espérer un miracle. Il n’a pas eu lieu. Les Bleus y ont mis du
leur, pourtant, puisque sur un caviar d’un Cherki vraiment épatant,
Kolo Muani a diffusé un vent de folie sur un coup de casque à bout
portant (5-4, 90e+3). Cela n’a pas suffi. Il y a un an, lorsqu’ils
ont croisé cette Roja, les Bleus n’avaient plus d’attaque. Ce
jeudi, ils n’avaient pas défense. Il va falloir trouver un
équilibre pour affronter les grands cols.
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