Appelé à dresser le bilan de l’année des Bleus, Vincent Duluc a relevé les débuts remarquables de Théo Hernandez.
L’échec de l’Euro semble lointain. L’équipe de France a su rebondir en incorporant du sang neuf dans son groupe pour s’adjuger la Ligue des Nations et bien terminer l’année. Passeur, buteur, percutant et accrocheur, Théo Hernandez fait partie des éléments qui personnifient ce renouveau, avec un rôle de piston gauche taillé pour ses qualités. Vincent Duluc, reporter à L’Équipe, a particulièrement apprécié les débuts internationaux du jeune latéral.
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« On n’a jamais vu un défenseur commencer en équipe de France par un but et trois passes décisives en trois sélections »
« Je pense que c’est son patrimoine technique qui fait la différence, sa capacité à frapper, sa capacité à centrer, sa capacité dans le geste offensif, a expliqué le journaliste. Parce que par exemple, il y a eu des matchs où Lucas Digne faisait la même chose, il avait la même activité mais arrivé à 25 mètres, il n’y avait plus rien. Voilà, c’est dans ce sens-là. Pour Théo Hernandez, ce n’est pas la manière de jouer ni l’activité qui fait la différence. C’est qu’à 25 mètres, il a des qualités brésiliennes. »
Et Vincent Duluc d’oser une comparaison très flatteuse. « Il est moitié Dani Alves, moitié Roberto Carlos. J’exagère à peine, il fait le bon geste. Je pense qu’on n’a jamais vu un défenseur commencer en équipe de France par un but et trois passes décisives en trois sélections. C’est assez fou. Normalement, ça n’arrive pas. Théo Hernandez, la meilleure option à gauche ? Si son frère Lucas Hernandez est à un bon niveau dans la défense à trois, vous avez le beurre, l’argent du beurre et la crémière, il y a tout. »
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