L’équipe de France de 1998 est une famille. Et comme dans toutes les familles, ce groupe est animé par des affinités et quelques bisbilles. La plus célèbre concerne évidemment l’animosité qui existe entre l’actuel sélectionneur des Bleus Didier Deschamps et le consultant Christophe Dugarry. Anciens coéquipiers en 1998 et 2000, les deux champions du monde symbolisaient bien malgré eux la notion de clans qui pouvait régner dans le groupe France, comme dans n’importe quel effectif.
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Dans le numéro de L’Équipe Enquête « Euro 2000 : l’histoire secrète des Bleus », Frank Leboeuf reconnait que Zinédine Zidane pouvait parfois faire bande à part avec ses deux acolytes du groupe, Christophe Dugarry et Vincent Candela. Le journaliste Sébastien Tarrago, qui avait réalisé ce reportage, a confirmé que l’ancien numéro 10 ne faisait pas l’unanimité au sein du groupe.
Zidane ne faisait pas l’unanimité
« Tu crois que Zidane est aimé de toute la génération 98-2000 ? », a lâché Tarrago à Eric Blanc, mercredi, sur le plateau de L’Équipe du Soir. « Je peux te donner une liste comme ça, de gens qui ne peuvent pas l’encadrer », a continué le journaliste. Des propos qui ont étonné son interlocuteur, dont l’avis était conditionné par l’image très lisse de Zinédine Zidane. « Les joueurs, le vestiaire, c’est autre chose. Je parle du grand public. Je n’entends pas la même chose, ou alors je perds la mémoire et je deviens sourd. Mbappé, aujourd’hui, j’entends des bruits étranges, une sorte de casserole derrière, des trucs, bon… Je laisse parler. […] Pas des casseroles avec des affaires, des bruits. Mais Zidane, jamais », lui a rétorqué l’ancien rugbyman. La preuve, s’il le fallait, que les joueurs dominants ne peuvent pas faire l’unanimité…
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