Lens s’est imposé contre Strasbourg ce vendredi soir, en ouverture de la 30e journée de Ligue 1 (2-1). Les Sang et Or reviennent progressivement à trois points du Paris Saint-Germain.
À Lens, il n’y pas eu à attendre le week-end de Pâques pour voir l’espoir renaître. Les Sang et Or ont mangé leur pain noir pendant quelques semaines, c’est le revers de la médaille lorsqu’on ne peut plus se cacher. Mais à l’aube du sprint final, ils rêvent en grand. Toujours plus haut, toujours plus loin.
Ce vendredi soir, la carotte était belle : en cas de victoire contre Strasbourg, l’équipe de Franck Haise, dauphin du Paris Saint-Germain, pouvait revenir à trois points d’un leader plongé dans une crise profonde, et appelé à affronter une équipe de Nice en pleine bourre, demain, avant de croiser à nouveau la route des Lensois au Parc des Princes pour une explication aux allures de finale. Voilà pour le scénario.
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Reste qu’en face, l’autre Racing ne débarquait pas à Bollaert en victime. Le mot d’ordre était clair pour Frédéric Antonetti : aborder ce déplacement périlleux sans cette pression négative inhérente aux équipes qui jouent leur survie. Le club alsacien, qui reverdit depuis l’arrivée du Corse, avait un plan bien précis, avec une animation tactique en 3-4-2-1 calquée sur celle de son hôte.
Lens n’a presque pas tremblé
L’entame de match a d’ailleurs vite planté le décor : Lens a pris le contrôle du ballon avec un pressing intense au milieu de terrain mais les Sang et Or étaient confrontés au quadrillage des Alsaciens. Trop souvent plombés par leurs fragilités défensives, les hommes d’Antonetti avaient l’intention de réduire les espaces au maximum, tout en procédant par attaques rapides après la récupération du ballon. Du classique. Après un round d’observation très rapide, ce sont les pensionnaires de Bollaert qui ont allumé la première mèche. Frankowski a débloqué la situation d’une belle frappe à l’entrée de la surface (1-0, 11e).
Les Lensois ont encore affiché toutes leurs vertus physiques et mentales pour ne pas perdre le fil dans ce match. Et si Sels a su retarder l’échéance en sortant le grand jeu à plusieurs reprises – notamment devant son ancien coéquipier Thomasson (18e), les locaux ont fini par faire le break après la pause par l’intermédiaire de Medina, dont la superbe volée a fait mouche pour plonger l’arène nordiste dans l’extase (2-0, 65e). Dans une fin de match électrique, Strasbourg a réduit la marque par Gameiro d’un tir en angle fermé tout aussi remarquable (2-1, 85e) avant de finir à dix suite à l’expulsion de Diallo (90e+3). Lens réussit un gros coup à une semaine de son déplacement au Parc. Les Sang et Or s’en frottent les mains.
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