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Lens dompte Brest et poursuit sa route / Coupe de France

Le Racing Club de Lens s’est imposé contre le Stade Brestois, ce dimanche soir, pour composter son ticket pour les huitièmes de finale de la Coupe de France (3-1).

Lens est une équipe tellement séduisante qu’elle peut s’offrir le luxe de varier les plaisirs, désormais. En Ligue 1, la formation de Franck Haise ne peut plus se cacher. Parce que la photographie du classement ne ment pas, avec cette place de dauphin derrière le grand Paris Saint-Germain, qu’elle est même parvenue à faire chuter en ce début d’année (3-1). Et parce que son jeu emballant a conquis tous les observateurs. Si les Sang et Or font la pluie et beau temps en championnat, il n’était pas question de faire passer la Coupe de France au second plan. La doyenne des compétitions a bien trop de charme pour être négligée.

Lens n’a pas tremblé

Avec un dix sur dix à Bollaert cette saison à l’échelle du championnat, Lens n’a pas grand-chose à prouver à domicile. Mais ce dimanche, le club artésien devait éviter le piège tendu par une équipe de Brest stabilisée défensivement depuis l’arrivée d’Eric Roy aux manettes. Ce déplacement des Lensois dans le Finistère marquait d’ailleurs les grandes retrouvailles entre Roy et Haise, deux hommes qui ont noué une belle complicité durant le passage de l’ancien Niçois dans le Nord.

Et dans ce rapport de force, ce sont les Lensois qui ont pris l’avantage assez rapidement. Il n’y a pas eu de round d’observation. D’entrée de jeu, Saïd a débloqué la situation en déviant une frappe de Le Cardinal d’une subtile talonnade (0-1, 6e). Piqués au vif, les Brestois se sont révoltés sous l’impulsion de leurs forces offensives. Après une tentative de Le Douaron qui s’est écrasée sur le poteau (11e), Slimani, à la réception d’un service de Honorat, a remis les deux formations à égalité (1-1, 19e).

Mais comme souvent, Lens n’a même pas eu le temps de douter. Quand le navire tangue un peu dans le jeu, l’alternative se situe dans les coups de pied arrêtés. Bien servi par Claude-Maurice sur un coup-franc excentré, Medina a redonné l’avantage aux Sang et Or d’un joli coup de casque (1-2, 32e). Buteur, le même Medina a ensuite endossé son costume de passeur en distillant à son tour un centre précis pour Thomasson, qui a trouvé le chemin des filets pour la première fois avec sa nouvelle écurie (1-3, 38e).

L’affaire était réglée dès la pause. Lens aurait pu saler encore l’addition au cours d’un second acte bien géré. Malgré des situations assez nettes aux alentours de l’heure de jeu, à l’instar de l’excellent Thomasson (61e), le score n’a plus évolué. Lens poursuit sa route. Mission accomplie.

 

 


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