Si l’Espagne n’a qu’une seule étoile sur sa mythique tunique, la
Roja
s’est imposée cet été comme une référence absolue de son continent
en remportant son quatrième championnat d’Europe des nations. Après
les sacres de 1964, 2008 et 2012, l’Espagne est grimpée une
nouvelle fois au sommet de l’Europe.
Dans les faits, le succès de l’Espagne a fait l’unanimité chez
les observateurs. Fringante dans le jeu, cohérente collectivement
et portée par des individualités fantastiques comme le jeune Lamine
Yamal, cette Roja dirigée par Luis de la Fuente a séduit son monde.
Pour autant, certaines décisions arbitrales ont pu faire débat
durant son parcours. Le match contre l’Allemagne en quart de
finale, notamment, a retenu l’attention de l’UEFA.
Un rapport de l’UEFA confirme une décision arbitrale favorable
à l’Espagne
Durant cette rencontre, un main du défenseur latéral gauche Marc
Cucurella, dans la surface de réparation, après un tir de Jamal
Musiala, n’avait pas été sanctionnée par l’arbitre du match, M.
Taylor, alors que les deux équipes étaient en prolongations. Une
erreur manifeste confirmée par un rapport de l’UEFA que le média
Relevo a relayé cette semaine.
« Conformément aux dernières directives de l’UEFA, les
contacts de mains qui arrêtent un tir au but devraient être
sanctionnés plus sévèrement et, dans la plupart des cas, un penalty
devrait être accordé, à moins que le bras du défenseur ne soit très
près du corps ou au-dessus du corps. Dans le cas de Cucurella, le
défenseur arrête le tir au but avec son bras, qui n’est pas très
près du corps, ce qui rend sa couverture plus large. Un penalty
aurait dû être accordé », indiquent les commissaires de
l’UEFA.
Le titre de l’Espagne est-il menacé ?
En l’état actuel des choses, un retrait du titre de l’Espagne
est totalement inenvisageable. Déjà parce qu’aucune corruption ne
peut être prouvée dans ce cas-là : une équipe peut être favorisée
par une erreur arbitrale, indépendamment de sa volonté. Mais aussi
parce que ce type de cas de figure est courtant dans l’histoire du
football. Luis de la Fuente et ses hommes n’ont donc aucune crainte
à avoir par rapport à ces erreurs arbitrales, qui définissent aussi
les limites de l’arbitrage, même avec l’assistance
technologique.
Les cas de corruption ou de dopage pourraient engendrer, en
revanche, une sanction aussi lourde, bien que les exemples
historiques se trouvent dans le football de clubs (Marseille,
Juventus…), et qu’aucune jurisprudence n’ait été relevée dans le
football de sélections.
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