SPORT

John Textor s’en prend violemment à Nasser Al-Khelaïfi : la guerre est déclarée

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John Textor critique Nasser Al-Khelaïfi,
dénonçant des conflits d’intérêts et appelant à une réforme de la
gouvernance de la LFP.

John Textor, président de l’Olympique Lyonnais, a une nouvelle
fois secoué l’écosystème du football français en prenant pour cible
Nasser Al-Khelaïfi, qu’il accuse de conflits d’intérêts et
d’autoritarisme au sein de la Ligue 1.
Dans un entretien accordé à L’Équipe
, le dirigeant américain
dénonce une gouvernance « dégradée » et plaide pour une
réforme radicale, estimant que le président du PSG, également à la
tête de beIN Sports, domine la Ligue de façon «
contre-productive ».

Textor dénonce l’influence d’Al-Khelaïfi

Textor n’y va pas par quatre chemins : « Tous les conflits
d’intérêts doivent être divulgués »
, assène-t-il, visant
explicitement Al-Khelaïfi. Selon lui, la double casquette du
Qataris – entre PSG et beIN Sports – fausse les débats, notamment
sur l’attribution des droits télévisés. « La gouvernance de
notre Ligue doit changer immédiatement. La Premier League est un
exemple à suivre »
, insiste-t-il, réclamant une représentation
de tous les clubs au conseil d’administration de la LFP. Un système
actuellement verrouillé par sept représentants de L1 et deux de L2,
facilitant selon lui l’influence d’un « petit groupe »
autour d’Al-Khelaïfi.

Labrune en prend aussi pour son grade de la part de Textor.

Labrune
en prend aussi pour son grade de la part de Textor.

Labrune, un leader « sans courage »

Textor étend ses critiques à Vincent Labrune, président de la
LFP, qu’il juge « dépourvu de courage » face à
Al-Khelaïfi. « Il a abandonné son leadership trop facilement
»,
regrette-t-il, évoquant la réunion du 14 juillet 2024 où
Labrune aurait cédé aux pressions du patron du PSG. Bien que
reconnaissant ses propos parfois provocateurs –
comme l’emploi du terme « toutou »
–, Textor assume
son constat : « Nous avons raté l’occasion d’évoluer.
»

DAZN et l’urgence de repenser le modèle économique

Autre thème abordé : le partenariat avec DAZN, au cœur des
tensions récentes. Textor défend le diffuseur, appelant à «
respecter »
ce partenaire et à améliorer l’offre pour attirer
les abonnés. « Les rumeurs selon lesquelles je chercherais à
faire exploser la Ligue sont absurdes. Je veux juste apporter des
idées disruptives pour faire évoluer notre modèle »,

explique-t-il, rejetant toute volonté de chaos.

L’omerta des présidents de clubs : la carrière avant l’intérêt
collectif ?

Enfin, Textor déplore le manque de solidarité parmi ses pairs.
« Pourquoi ne dénoncent-ils pas les subventions du PSG tout en
attaquant l’OL ? »,
interroge-t-il, pointant l’influence
d’Al-Khelaïfi sur des présidents « qui préfèrent collaborer
avec lui pour leur carrière ». Selon lui, le Qataris « détient la
monnaie des nominations politiques »
à l’ECA, décourageant
toute rébellion.

En somme, l’homme d’affaires américain se pose en provocateur
nécessaire, prêt à bousculer les codes pour moderniser une Ligue 1
qu’il juge « dominée par un seul homme ». Entre appel à la
transparence et critique acerbe du système, son discours risque de
continuer à faire des vagues…

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