Facile vainqueur face à Majorque (4-1), le Real Madrid a conforté son fauteuil de leader du championnat espagnol.
Il fut un temps, pas si lointain, où la vie le ciel madrilène s’assombrissait quand Karim Benzema manquait à l’appel. Cette époque semble révolue. Comme pour prouver, s’il le fallait, que la formation de Carlo Ancelotti est un effectif beaucoup plus structuré. Privé de son facteur X, le Real n’a pas manqué l’occasion de répondre au Barça pour conforter son fauteuil de la Liga. Les Merengue ont récolté une facile victoire face à Majorque, opposition modeste engluée dans le ventre mou du classement.
Le Real porté par ses Brésiliens
L’affaire était pourtant mal embarquée pour le Real, ultra-dominateur dans la tenue du ballon mais longtemps en panne d’efficacité. Ce sont même les visiteurs qui ont ouvert le score sur un coup de casque de Muriqi après la demi-heure de jeu (0-1, 35e). Juste le temps de piquer les Merengue, qui ont passé la vitesse supérieure en fin de première période. D’une superbe action en solo conclue par une frappe limpide, Valverde a remis les pendules à l’heure avant le repos (1-1, 45e+4).
Au retour des vestiaires, les hommes d’Ancelotti ont encore accentué leur domination, mais il a fallu attendre la dernière demi-heure pour faire sauter le verrou adverse. Sous l’impulsion de ses déroutants Brésiliens, le Real a alors déroulé. Vinicius, servi par Rodrygo, a donné l’avantage aux siens (2-1, 72e), avant que le même Rodrygo ne sale l’addition sur un sublime rush (3-1, 89e). Rüdiger a parachevé le succès madrilène sur coup-franc dans les arrêts de jeu (4-1, 90e+3). Le contrat est rempli. Avec mention.
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