Un match spectaculaire entre Brest et le
PSG ! Paris s’impose 5-2 avec un triplé de Dembélé et un doublé de
Ramos. Un avant-goût explosif avant la C1 !
Dans l’antre surchauffée de Francis-Le Blé, Brest et le PSG ont
offert ce qui se rapproche le plus d’une bande-annonce grandeur
nature pour leur affrontement européen à venir. Il n’était pas
nécessaire d’attendre la Ligue des Champions pour assister à un
match d’une intensité rare, disputé sans retenue. Un PSG en
contrôle mais bousculé, un Brest joueur et ambitieux, un score
large mais trompeur : ce 5-2 en dit long sur la dynamique de deux
équipes qui ne comptent rien céder.
Dembélé, la pièce maîtresse
Il y a des joueurs qui traversent les matchs, et d’autres qui
les façonnent. Ousmane Dembélé appartient à la seconde catégorie.
Longtemps frustré par son irrégularité, Paris découvre enfin
l’ailier dans sa version la plus létale. À la 29e, il surgit sur
une offrande de Barcola. À la 57e, il profite d’un ballon relâché
pour ajuster Bizot. À la 62e, il parachève son récital sur un
service millimétré de Kang-In Lee. Un triplé, son deuxième en une
semaine, qui propulse son total à 11 buts en cinq matchs en 2025.
Un record au PSG.
L’international français ne se contente plus d’être un
accélérateur de jeu. Il devient un facteur décisif, le joueur qui
fait basculer une rencontre. Et face à un Brest qui n’a jamais
abdiqué, il fallait cette classe-là pour mettre Paris à l’abri.
Brest, battu mais debout
Le score est cruel, presque injuste pour Brest. Les hommes
d’Éric Roy ont regardé le PSG droit dans les yeux, et à 3-1, ils
n’ont jamais cessé d’y croire. Del Castillo a relancé le suspense
d’une frappe limpide à la 50e, Ajorque (74e) a ravivé l’espoir en
ajustant Donnarumma après un festival en solitaire. À 3-2, le vent
aurait pu tourner. Camara (76e) et Faivre (78e) ont eu
l’égalisation au bout du pied, et le portier italien a dû sortir
deux parades majeures.
Mais face à eux, Paris n’a pas tremblé. Gonzalo Ramos, entré en
jeu, a fait ce qu’un numéro 9 doit faire. À la 90e+2, il convertit
un contre express, puis récidive à la 97e pour tuer tout suspense.
5-2, rideau. Un score peut-être flatteur, mais un avertissement
limpide : Brest sera un adversaire sérieux en C1.
Prochain acte en Ligue des Champions
Ce Brest-PSG aura servi d’amuse-bouche avant le plat de
résistance européen. Les Brestois ont prouvé qu’ils n’avaient pas
l’intention de subir. Les Parisiens ont montré qu’ils savaient
faire parler leur talent. Si le retour sur la scène européenne est
du même acabit, alors le football français pourrait bien vivre une
double confrontation mémorable.
Paris en sort vainqueur, Brest en sort grandi. Mais la vraie
bataille commence dans quelques semaines.
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