Sans Dembélé, le Paris SG s’est fait
dominer par Arsenal lors de son premier déplacement en Ligue des
Champions (0-2).
Le Paris SG ne sera pas resté trop longtemps invaincu en Ligue
des Champions. Dès son second match dans la compétition, l’équipe
de la capitale a baissé pavillon. C’était ce mardi à Londres face à
une séduisante équipe d’Arsenal (0-2).
Ousmane Dembélé n’était pas là, mais il n’est pas du tout sûr
que sa présence aurait changé quelque chose.
A l’Emirates Stadium, les champions de France ont livré un
piètre visage. Il n’y avait donc rien d’illogique à ce qu’ils
s’inclinent. En réalité, il n’y a pas eu trop match. A la mi-temps,
il n’y avait même déjà plus de suspense dans cette confrontation,
avec deux buts d’écart au tableau d’affichage. Un retard que les
visiteurs n’ont pas été capables de rattraper.
Donnarumma a plombé le PSG
Le 0-0 est resté de mise jusqu’à la 20e minute. Le
moment qu’a choisi Gianluigi Donnarumma pour se trouer complètement
sur une sortie aérienne. Alors qu’il faisait son retour à la
compétition, le dernier rempart italien a fait basculer le match
dans le mauvais sens. Ce qui ne manquera pas de ressusciter le
débat concernant son aptitude à être solide lors des grands
rendez-vous.
Kai Havertz a profité de cette erreur pour donner l’avantage aux
siens. Ce n’était cependant pas le seul cadeau de la soirée, offert
par les Parisiens. A peine un quart d’heure plus tard, il y a eu un
nouveau trou d’air dans le camp français. Un coup franc lointain de
Bukayo Saka a parcouru toute la surface francilienne pour finir
dans les buts. Une fébrilité sur les coups de pieds arrêtés très
étonnante à ce niveau.
Aucune réaction parisienne
Il restait alors environ une heure à jouer. Assez pour chercher
à rebondir, mais il n’y a jamais eu un semblant de réaction de la
part de la bande à Luis Enrique. En première mi-temps, seul Nuno
Mendes a fait parcourir un frisson dans la surface anglaise avec un
tir rasant passé de peu à côté. Et après la pause, la seule alerte
était signée Joao Neves (66e), avec aussi un potentiel
pénalty non sifflé après une main de Riccardo Calafiori
(78e). Les Parisiens enrageaient sur ce coup, mais il
n’est pas sûr qu’une réduction du score aurait relancé la
partie.
Au bout du compte, et sans vraiment donner l’impression de
combattre, Paris s’est donc incliné face à Arsenal. Sur le plan
mathématique, le revers essuyé n’a rien de dramatique. Mais, au vu
de la manière, il y a clairement des inquiétudes à se faire pour
l’équipe de la capitale. Aujourd’hui, elle n’a pas du tout l’allure
d’un candidat au sacre. C’est à peine si elle ressemblent à une
formation pouvant survivre à l’hiver.