C’est le qualificatif employé par Anne Hidalgo. La maire de Paris a évoqué jeudi le sujet sensible de l’enceinte du PSG.
Candidat au rachat du Stade de France (les dossiers devaient être déposés ce jeudi 27 avril à midi au plus tard), le PSG souhaite en priorité rester pensionnaire du Parc des Princes. Mais à plusieurs conditions. Les propriétaires qatariens désirent s’approprier l’enceinte de la Porte de Saint-Cloud pour notamment en augmenter la capacité.
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Une hypothèse mal embarquée puisque la mairie de Paris n’est pas satisfaite de l’offre formulée par les dirigeants du PSG. Un différend qui dure depuis plusieurs mois. Anne Hidalgo l’a confirmé ce jeudi sur Radio France International avec un ton plutôt direct.
« Il n’y a plus de chemin possible »
« Le club a proposé 38 millions d’euros. Je pense que le mot ridicule est le mot qui convient. Il n’y a plus de chemin possible », a lâché la maire de la capitale. Pour vendre, il fallait le respect des règles, car le stade appartient aux Parisiens. On est dans un État de droit, il faut fixer des prix qui doivent correspondre au bien. »
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L’élue du PS explique qu’une telle décision doit aussi respecter un processus politique : « Il faut des votes au Conseil de Paris, ça veut dire qu’il faut une majorité pour le faire (acter la vente) et qu’on ne soit pas accusés de spolier les Parisiens en vendant un bien à un prix qui ne serait pas le sien. »
« Chez nous, les stades ne poussent pas comme des champignons »
Et puis Anne Hidalgo semble aussi égratigner les méthodes de QSI, propriétaire du PSG : « On est dans un état de droit. Chez nous, les stades ne poussent pas comme des champignons (allusion à la Coupe du monde au Qatar ?). Vous n’arrivez pas avec un paquet de millions et devenez acquéreur de n’importe quel bien pour n’importe quelles conditions. »
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