Le Paris SG a été battu sur le fil par
l’Altético (1-2) malgré un match largement dominé. La qualification
pour le prochain tour se complique.
Mardi soir, Luis Enrique, l’entraineur du PSG,
avait déclaré qu’il signerait immédiatement pour que son équipe
produise face à l’Atlético le même match que face à Gérone ou le
PSV. Le technicien asturien aurait peut-être mieux fait de se
taire. Car oui, sa formation a signé une prestation dans le jeu
analogue à celle de ses deux précédentes sorties au Parc dans cette
C1 mais avec un résultat défavorable (1-2). Alors que la victoire
lui tendait les bras, le champion de France s’est incliné sur le
gong en cédant sur un contre adverse. C’est sa deuxième défaite en
quatre matches et elle ne fait guère ses affaires en vue d’une
qualification pour les playoffs.
Oblak les a écœurés
Avec seulement 4 points récoltés en quatre rencontres, Paris
peut en effet commencer à s’inquiéter pour sa présence au tour
suivant. Pourtant, face aux Matelassiers, tout avait bien commencé
avec un but inscrit dès la 14e minute de jeu. Sur une
perte de balle de Clément Lenglet, Warren Zaire-Emery surgissait
dans la surface pour tromper la vigilance de Jan Oblak.
Le titi aura cependant pas été le seul parisien à surprendre le
dernier rempart slovène dans cette rencontre. Ce dernier a ensuite
sorti le grand jeu et prouvé qu’il était bien l’une des meilleurs à
son poste au monde. Durant le second acte, il a notamment frustré à
deux reprises Bradley Barcola (59e et 64e)
avant de s’interposer face à Marquinhos (74e), Achraf
Hakimi (77e) et Lee Kang-In (93e).
Le PSG toujours en panne sèche
Des sauvetages décisifs, puisque son équipe aura réussi à
égaliser entretemps. A la 18e minute, sur une offensive
complètement anodine de l’Atlético, Nahuel Molina profitait d’un
contre favorable dans la surface pour venir fusiller Gianluigi
Donnarumma. Une égalisation inespérée et que les visiteurs auront
su ensuite protéger en faisant ce qu’ils savent faire le mieux :
défendre avec courage et abnégation. Le nul les aurait parfaitement
arrangés, mais pourquoi se contenter du minimum quand on peut
assurer le plein de points. Opportunistes, ils ont exploité leur
dernière attaque pour venir placer une banderille vénéneuse par
l’intermédiaire d’Angel Correa et glacer ainsi le Parc des
Princes.
Paris a donc dominé les débats mais au final il en sort
grandement frustré. Un sentiment du déjà vu dans cette Ligue des
Champions pour l’équipe de la capitale. Comme si les soirées
européennes déréglaient complètement cette machine à gagner de la
Ligue 1. Si jusqu’ici, Luis Enrique refusait de trop s’en
inquiéter, à présent il n’a d’autres choix que de poser des
questions et essayer de trouver la solution pour relancer les siens
avant qu’il ne soit trop tard.
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