SPORT

Le PSG battu mais en demies : Merci Donnarumma !

L’enfer à Villa Park ! Battu 3-2 après
avoir mené 2-0, le PSG tremble mais se qualifie pour les demies
(5-4 agg). Énorme frayeur !

Qualifiés, oui, mais dans quel état et après quelle frayeur ! Le
Paris Saint-Germain a validé son billet pour les demi-finales de la
Ligue des Champions, mais l’euphorie n’est pas de mise. Battu 3-2 à
Villa Park par une équipe d’Aston Villa déchaînée, après avoir mené
2-0 (et
5-1 sur l’ensemble des deux matchs !
), le club parisien a vécu
un véritable cauchemar éveillé. Un scénario catastrophe évité de
justesse, un accouchement dans la douleur qui rappelle les pires
heures européennes du club et laisse un goût particulièrement amer
malgré le passage au tour suivant.

La promenade vire au cauchemar pour le PSG

Pourtant, la soirée avait débuté comme dans un rêve. Fort de son
avantage confortable de l’aller (3-1), Paris semblait dérouler
tranquillement en Angleterre. Un but rapide d’Hakimi (11e), suivi
d’un autre de Nuno Mendes parfaitement servi par Dembélé (28e),
donnaient l’impression d’une qualification acquise sans forcer,
d’une simple formalité. 5-1 au score cumulé. Rideau ? Pas si vite.
Une première alerte avant la pause, signée Tielemans profitant
d’une erreur de Kvaratskhelia (34e), aurait dû mettre la puce à
l’oreille. Elle ne fut que le prélude de la tempête à venir.

Le château de cartes s’effondre

Car au retour des vestiaires, le PSG version rouleau compresseur
du début 2025 a laissé place à une équipe fébrile, méconnaissable,
rattrapée par ses vieux démons. En deux minutes chrono, Villa Park
s’est embrasé et Paris a sombré. L’Écossais McGinn d’abord, d’un
raid solitaire conclu par une frappe légèrement déviée (55e), puis
le défenseur Ezri Konsa, profitant d’une passivité défensive
sidérante sur un service de Rashford (57e). 3-2. Le score cumulé
passait à 5-4. La peur s’installait, palpable. Sur son banc, Luis
Enrique assistait, médusé, à l’effondrement de son équipe, tandis
qu’Unai Emery, sur le banc d’en face, sentait l’exploit possible,
lui l’ancien coach parisien marqué par la remontada
barcelonaise.

Donnarumma, le sauveur face aux fantômes

Dans ce chaos, alors que Paris vacillait dangereusement, un
homme s’est dressé tel un phare dans la tempête : Gianluigi
Donnarumma. Souvent critiqué par le passé pour sa fébrilité dans
les moments chauds, le portier italien fut tout simplement
héroïque. Trois arrêts de classe mondiale pour maintenir son équipe
en vie : une parade réflexe sur une frappe lourde de Rashford
(57e), une détente exceptionnelle sur une louche de Tielemans
(60e), et surtout ce duel remporté face à Marco Asensio (70e),
l’attaquant prêté par… le PSG, qui a bien failli jouer un tour
pendable à son employeur. Sans son gardien, Paris serait très
probablement passé à la trappe. Les ratés de Dembélé et Hakimi en
fin de partie, qui auraient pu tuer le suspense, n’ont fait que
prolonger l’angoisse jusqu’au bout.

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