SPORT

Le PSG accroché par Reims / Ligue 1 (J20)

Le Paris Saint-Germain et le Stade de Reims se sont quittés sur un score de parité, ce dimanche, pour le compte de la 20e journée de Ligue 1 (1-1).

Avant un véritable marathon qui engendrera une dizaine de matchs en 40 jours sur tous les tableaux, le Paris Saint-Germain devait faire le métier au Parc des Princes contre Reims, ce dimanche. Histoire de profiter un peu des accrocs de ses quatre premiers poursuivants – Lens, Marseille, Monaco et Rennes. Christophe Galtier avait encore remodelé son onze de départ avec l’absence de dernière minute de Nuno Mendes, à laquelle s’ajoutait les forfaits de Presnel Kimpembe ou encore Nordi Mukiele. Assurer l’essentiel sur le plan comptable, c’était l’idée. C’est manqué.

Le compte n’y est pas pour le PSG

Reims avait abordé ce déplacement sans complexe. Avec un pressing intense, les visiteurs ont montré toute leur abnégation durant un premier acte plutôt à leur avantage. Ce qui traduit autant leur performance que les manques des Parisiens. Sans idées, trop stéréotypés, peu impliqués à la perte du ballon, les hommes de Galtier n’en ont pas fait assez pour prendre l’avantage avant la pause. Pire, ils auraient pu courir après le score sans un Donnarumma décisif à plusieurs reprises dans la première demi-heure (15, 17e).

La seconde période a été un peu plus consistante dans les rangs parisiens. Peut-être que les péripéties de Marco Verratti n’y sont pas étrangères. Entré en jeu, l’Italien a changé l’expression collective du PSG sur quelques gestes simples, comme pour rappeler à quel point il restait le point d’équilibre de cette équipe. Cela s’est matérialisé par l’ouverture du score, signée Neymar, après un joli numéro du Brésilien pour se jouer de Diouf (1-0, 51e). Voilà pour la bonne facette du petit hibou. L’autre est survenue dans la foulée, avec une faute sur Ito sanctionnée d’un carton rouge après intervention de la VAR – qui a par ailleurs gracié les Parisiens d’un penalty (60e).

Paradoxalement, c’est à dix contre onze que les champions de France ont affiché la plus grande cohérence, en resserrant les lignes, et en décuplant les efforts sans ballon pour lancer leurs flèches. Quitte à n’attaquer qu’à trois. Cela a suffi pour se créer quelques balles de break, à l’image de Messi après une accélération de Mbappé (83e). Mais Reims en avait encore sous la semelle. Et au bout de la nuit, Balogun, lancé en profondeur, est venu doucher le Parc d’une frappe puissante après avoir dribblé Donnarumma (1-1, 90e+6). Un but qui sonne comme une piqûre de rappel. Paris n’avance toujours pas. Le compte n’y est pas.


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