Le Paris Saint-Germain a dû se contenter d’un score de parité à Monaco, ce vendredi, pour le compte de la 23e journée de Ligue 1 (0-0).
L’affiche avait de l’allure. Trois mois après une rencontre qui avait tenu toutes ses promesses au Parc des Princes (5-2), Monaco et le Paris Saint-Germain se retrouvaient pour un duel de haut de tableau. Un grand classique entre deux places fortes du foot français imparfaites à bien des égards depuis le début de l’année 2024.
Si le champion en titre reste sur une incroyable série d’invincibilité (19 matchs sans défaite toutes compétitions confondues), le contenu proposé par la bande à Luis Enrique est encore bien perfectible. Ce déplacement sur le Rocher s’apparentait à un test idéal à quelques jours de la seconde manche contre la Real Sociedad, programmée mardi.
Mbappé sorti à la pause
En face, le club de la Principauté avait bien les arguments en magasin pour tendre un piège au leader de Ligue 1, mais cette équipe monégasque souffle le chaud et le froid depuis le début de l’année 2024. Savoir quelle version de l’ASM allait-on retrouver était une des premières interrogations de ce choc. La principale se concentrait toutefois sur un homme : Kylian Mbappé. Pour le prodige de Bondy, ce déplacement sur le Rocher avait une saveur particulière puisqu’il pouvait potentiellement être le dernier, dans ce jardin qui l’a vu éclore et briller comme une étoile filante.
Les choix de Luis Enrique étaient donc scrutés, une semaine après la sortie prématurée de Mbappé contre Rennes (1-1). Le champion du monde français était bien titulaire pour cette rencontre. Et il a encore été bien muselé. Souvent esseulé sur le front de l’attaque, cerné dans des prises à deux, Mbappé n’a pas trouvé le chemin des filets, avant de sortir dès la pause, visiblement sans aucune gêne physique, pour aller s’asseoir en tribunes après une scène assez lunaire…
Bousculés pendant une grande partie du match, les Parisiens ont rendu une copie inégale lors de cet ultime test. Au moment des comptes, ils pourront remercier Donnarumma, auteur, une nouvelle fois, d’une copie XXL. L’Italien a multiplié les arrêts de classe – en vrac face à Balogun (4e), Minamino (15), Akliouche (28e, 47e), ou encore Ben Yedder (43e). Mais tout n’a pas été à jeter dans la copie parisienne, non plus.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, la version de la deuxième mi-temps a été beaucoup plus consistante, ce qui donne raison au choix bien tranché de Luis Enrique. Barcola a amené des étincelles, tout comme Dembélé un peu plus tard, et Kolo Muani aurait pu jouer les héros avec un peu plus de promptitude (64e). Reste à savoir quel visage les Parisiens montreront mardi soir, à Saint-Sébastien. Celui de Kylian Mbappé n’avait pas l’air perturbé plus que cela.
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