Le plus dur pour l’OM, c’est maintenant

Si l’OM
est capable de s’imposer à 10 contre 11 en terre lyonnaise avec le
fort sentiment d’être désavantagé par l’arbitrage, alors tout est
possible. Combien, supporters et journalistes, se sont enflammés
par le retentissant succès des Marseillais à Décines dimanche
dernier
(2-3, 5e journée de Ligue 1) ? Ne risque-t-il
pas de desservir les desseins de Roberto de Zerbi et ses joueurs
?

Avant un deuxième déplacement
consécutif en Championnat programmé ce 29 septembre à Strasbourg
(20h45), l’OM comptait autant de points (13) que le PSG et l’AS
Monaco en tête du classement. De quoi placer pour certains le club
provençal comme candidat déclaré au titre. Et augmenter un peu plus
la pression sur les épaules de Pierre-Emile Höjbjerg et ses
coéquipiers ?

Pas de Zorro à Marseille

Ce statut trop fragile après
seulement cinq journées de L1 a été tempéré par De Zerbi.
« Je ne parle pas de titre, ce
ne serait pas sérieux. Le PSG et Monaco sont en avance, ils jouent
ensemble depuis des années », avait déclaré l’Italien dans les entrailles du
Groupama Stadium, quelques minutes après l’exploit des siens contre
l’OL. L’ancien coach de Brighton avancerait bien masqué mais à
Marseille, le contexte n’y est pas favorable. 

En ne disputant pas de coupe
d’Europe cette saison, contrairement aux Parisiens, Monégasques,
Lillois, Brestois Lyonnais ou Niçois, concurrents potentiels, l’OM
aura peu d’excuses si n’est pas n’atteint l’objectif prioritaire en
fin d’exercice : retrouver la Ligue des champions. L’équipe
marseillaise possède en tout cas quelques atouts lui permettant d’y
parvenir.

L’équipe a une âme

Geronimo Rulli, Leonardo
Balerdi, Pierre-Emile Hojbjerg, Adrien Rabiot, Amine Harit et Mason
Greenwood notamment sont des joueurs de niveau international. Et
puis l’OM est une équipe avec une « personnalité très
claire, très définie. Elle a une âme, c’est la chose la plus
importante, la plus difficile à obtenir », soulignait
De Zerbi, en conférence de presse avant Strasbourg,